Un électricien travaillant à la cité universitaire de jeunes filles a été électrocuté lundi dernier. Le poteau électrique en question se trouve dans l'enceinte de la résidence universitaire devant la porte de service servant de passage aux camions et véhicules de marchandises. Il a été terrassé par une forte décharge électrique dépassant les 220 volts au moment où il tentait d'ouvrir le cache du poteau. Selon les collègues de la victime, la mort a été instantanée. Le crâne déchiqueté et en sang, le malheureux électricien sera transporté aux urgences où le décès sera confirmé. Le malheureux part en plein milieu du Ramadhan laissant derrière lui une femme et deux petits enfants. L'enquête ouverte par la 19ème Sûreté urbaine devra déterminer les circonstances exactes du drame et situer les responsabilités des uns et des autres dans cette tragédie. En effet, comment expliquer qu'un électricien chargé de l'entretien et de la maintenance électrique de la résidence se voit confier un travail qui relève des compétences de la Sonelgaz ? Qui a poussé ce travailleur consciencieux à procéder à la réparation de ce poteau servant à l'éclairage public, alors que cela n'entrait pas dans ses compétences ? Autant de questions qui rongent l'esprit de ses collègues qui semblent avoir beaucoup de confessions à faire à ce sujet. Le directeur qui vient d'être installé devra répondre de la responsabilité qui lui incombe dans cette tragédie. Il y a lieu de signaler que cette résidence universitaire n'en finit pas de vivre au rythme des scandales et des révélations scabreuses, ce qui renseigne on ne peut mieux sur la manière avec laquelle est géré le secteur dans la wilaya d'Oran.