Photo : S. Zoheir Par Amar Rafa Les consultations sur les réformes se poursuivent, après un break de trois jours, avec la réception, cette semaine, des associations et des compétences intellectuelles, a affirmé, hier, le porte-parole de l'Instance de consultation sur les réformes, Mohamed Ali Boughazi, lors d'un point de presse. Affirmant qu'il n'y a pas de chevauchement des prérogatives entre le CNES, le gouvernement et l'Instance des consultations sur les réformes politiques, M. Boughazi dira que des personnalités nationales, à l'instar de l'ancien président de la Fédération de France du FLN et membre du HCE, Ali Haroun, ont préféré répondre à l'invitation de l'instance par des contributions écrites. Après avoir expliqué que «la rencontre avec la presse n'avait pour objectif que de faire le bilan des rencontres», le porte-parole expliquera que ses briefings, avaient pour objectif de «présenter des éléments de compréhension de certains aspects» en relation avec la mission dont il a la charge. Rappelant que le temps imparti à ces consultations tel que défini par l'instance, à savoir un mois, était motivé par le souci de prudence, mais aussi, pour s'accorder le temps nécessaire pour recueillir les propositions des partis, des personnalités nationales et des composantes de la société civile, M. Boughazi a indiqué que «les rendez-vous étaient fixés à l'avance et les rencontres avec les participants ont été caractérisées, en matière de gestion temporelle, par la flexibilité». «L'instance a choisi les mécanismes les plus sûrs pour adresser ses invitations et a adopté une méthode claire pour l'adaptation des rendez-vous des rencontres, en fonction de la disponibilité des parties invitées et en fonction de la méthodologie adoptée», ajoutera M. Boughazi. Après ce préambule, le porte-parole a réitéré le «respect» par l'Instance des consultations des positions de toutes les parties, rappelant que la commission qui s'est fixée pour objectif d'engager des consultations larges et profondes, s'abstient de répondre aux commentaires liés à sa mission. Cependant, cette instance «estime que sa crédibilité ne dépend pas d'une des lectures, mais se constitue comme un pôle de recueillement des avis et propositions, et elle est ouverte à tous les avis et visions». Concernant les chantiers ouverts au niveau du gouvernement, les Assises sur la société civile organisées par le CNES, et les interrogations qui peuvent se poser au sujet d'un chevauchement des prérogatives, le porte-parole de la commission de Bensalah a rappelé que le gouvernement, a entrepris un travail de préparation des lois, en relation avec les réformes en cours, et qui font l'objet d'études à son niveau avant d'être soumises au Conseil des ministres et ensuite présentées au Parlement pour adoption. L'Instance affiche par ailleurs sa compréhension à l'égard de ceux qui ont décliné l'invitation, a indiqué M. Boughazi, estimant que la liste des invités a couvert toutes les catégories de la société. «Nous attendons la réponse à nos invitations, de la part d'associations, de syndicats et de compétences», a indiqué M. Boughazi, en ajoutant que les listes sont disponibles auprès des personnalités programmées pour le reste des consultations. Certaines personnalités ont préféré répondre à l'invitation en adressant à l'instance leurs contributions écrites dont certaines ont été mêmes publiées dans la presse.