Photo : Fouad S. L'instance de consultations s'est fixée un délai d'un mois pour recevoir tous ces invités. Une durée jugée suffisante pour recueillir le maximum de propositions des partis politiques, des personnalités nationales et des représentants du mouvement associatif. C'est ce qu'a affirmé, hier, Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République et porte-parole de l'instance de consultations au cours de son point de presse hebdomadaire. Loin de faire dans le «bilan» de ce qui a été fait depuis le 21 mai dernier, date de l'entame des pourparlers, M. Boughazi tient à préciser que ce processus s'est déroulé dans de bonnes conditions, dans la mesure où la gestion des rendez-vous avec les invités a été marquée par une certaine souplesse. Le but étant, dira-t-il, de mettre devant les journalistes, «une image claire sur la gestion des consultations». Toutefois, le conseiller à la présidence de la République profite de l'occasion pour lever toute équivoque sur la vocation initiale de l'instance qu'il représente, en certifiant que la commission mise en place autour des réformes politiques refuse de répondre à tout commentaire ayant trait à sa prestation. Non sans affirmer que «sa crédibilité n'est tributaire d'aucun commentaire», mais de sa capacité à l'ouverture à toutes les idées et visions. PAS D'INTERFERENCE ENTRE LE TRAVAIL DU GOUVERNEMENT ET CELUI DU CNES S'agissant des ateliers installés au niveau du gouvernement et les assises de la société civile organisées par le conseil national économique et social (CNES), M. Boughazi réfute éventuelle «interférence dans leurs missions», rappelant que le gouvernement est en train de mener un travail préparatoire des textes concernant les réformes politiques qui devrait être soumis au Conseil des ministres et au parlement pour approbation. L'instance de consultations par la voix de son porte-parole a , par ailleurs, exprimé ses excuses à l'adresse des parties n'ayant pas pris part aux débats, en estimant que la liste des invitations aura quand même couvert toutes les catégories sociales. M. Boughazi fait savoir dans ce contexte que l'instance a reçu des contributions écrites de la part de certaines personnalités politiques, à l'instar de Ali Haroun. Interrogé sur la possibilité d'inviter des représentants du FIS dissous, le conseiller à la présidence de la République se contente de dire que les critères fixés par l'instance sont connus.