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Les brochettes de l'après-ftour à Constantine
Les commerçants informels ne manquent pas d'idées durant le Ramadhan
Publié dans La Tribune le 16 - 08 - 2011

Des tables trônent un peu partout dans les quartiers populaires et, surtout, à la sortie des mosquées. «Achalandées» juste après le ftour, les tables en question (parfois de simples planches posées sur les tréteaux et recouvertes d'une toile cirée) débordent de plats de brochettes confectionnées avec de la viande, des morceaux d'escalopes de dinde ou des merguez. A côté, la «mechoua» (barbecue) diffuse des effluves de viande grillée par la grâce d'un malheureux morceau de graisse qu'on laisse se consumer sur les braises ardentes. De plus en plus, les brochettes sont garnies, histoire de faire beau et de paraître ragoûtant, de fragments de tomates et de poivrons. Brahim B. (52 ans), chirurgien-dentiste, s'étonne que l'on puisse saliver devant des brochettes, fussent-elles affriandantes, peu de temps après avoir fait ripaille au moment du ftour. Mourad, un jeune homme d'une vingtaine d'années, s'étonne, lui, de l'attitude de Brahim qu'il traite de «vieux jeu». «Moi, soutient-il, je ne mange pas grand-chose au ftour à cause la chaleur, et je me rattrape ici, et en plus c'est super bon!» Mais pourquoi les clients, en particulier les jeunes, sont-ils si «accros» à ce genre de restauration rapide et peu (ou pas du tout) regardants quant aux conditions d'hygiène. D'autant que les vendeurs, qui mettent leurs brochettes à l'air libre pendant des heures, seraient incapables de vous renseigner sur l'origine de la viande. Le prix, évidemment, et le «petit creux» du soir, répondra la majorité des jeunes personnes se bousculant aux abords de ces tables. Il semble en effet que les prix imbattables proposés font tout oublier le b.a.-ba de la prudence aux consommateurs de ce produit que l'on consomme invariablement en sandwich avec un luxe de harissa. Il faut dire que la brochette à 10 DA, ça tente. «Avec 100 DA, je me paie 10 bonnes brochettes, ce que je ne pourrais jamais faire dans un restaurant», lance fièrement Kamel, un adolescent. «C'est raisonnable et ça nous permet, nous les pauvres, de manger de la viande sans se ruiner», ajoute le jeune homme. Brahim, le dentiste quinquagénaire, revient à la charge pour «supplier les autorités de faire quelque chose pour éviter le pire». Il explique qu'en plus de n'avoir aucune idée de l'origine de la viande, «le client s'expose à un empoisonnement étant donné que la viande, exposée à l'air libre ou même dans un caisson transparent, ramasse tous les germes alentours». De plus, ce commerce informel n'est pas du goût des riverains, agacés par les désagréments causés, notamment, par la fumée et le bruit. «Je dois fermer les fenêtres de mon balcon pour pouvoir dormir sinon je suis suffoqué par la fumée», atteste Bachir, un monsieur résidant au quartier Nedjma. Même constat de Yacine, un autre père de famille habitant au cœur de la nouvelle ville Ali Mendjeli. «C'est infernal, la fumée qui se dégage des mechouas est tellement dense qu'on est privé d'air pur, même quand il fait bon, en plus ils restent ouverts jusqu'à des heures indues», se plaint-il.
Des jérémiades dont ces «restaurateurs» de plein air n'ont cure. Tant qu'on continue de se bousculer devant leurs tables.

APS


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