Les atouts de la destination Algérie sont exposés à la 33e édition du Salon international du tourisme French Travel Market (Iftm) Top Résa, qui se tient à Paris jusqu'à demain, rapporte l'APS. Cette participation sera mise à profit pour présenter la richesse du produit touristique du pays à ce Salon international, où sont représentés, sur une superficie de 27 200 m⊃2;, quelque 160 destinations mondiales et près de 1 200 exposants et marques.«Une douzaine d'agences de voyages et de tourisme nationales, des représentants de structures hôtelières, de la compagnie nationale de navigation Air Algérie et des artisans sont présents à ce Salon pour faire connaître le patrimoine matériel et immatériel que recèle l'Algérie», a indiqué le directeur général de l'Office national du tourisme (ONT), Mohamed Amine Hadj Saïd, présent à cette manifestation. «Le défi que veut relever l'Office est de dire que l'Algérie n'est pas le Sahara uniquement mais c'est aussi plus de 1 200 km de côtes, une richesse thermale extraordinaire, un patrimoine et un brassage culturels impressionnants et des sites cultuels d'envergure», a-t-il souligné. Pour le DG de l'ONT, il s'agit également de démontrer que l'Algérie est un pays «qui peut se targuer d'offrir aux touristes toutes les formes touristiques qui puissent exister». S'agissant de la promotion de l'image de l'Algérie, M. Hadj Saïdi a relevé que le rôle de l'ONT est de participer de manière «accrue et qualitative aux salons internationaux, sachant que le but n'est pas de faire de la figuration mais de séduire pour aboutir à des résultats concrets». Il a enfin indiqué que l'ONT est en train de faire un effort de communication à destination des opérateurs nationaux pour introduire dans leur programmes, des promotions destinées notamment aux jeunes et aux étudiants pour permettre aux Algériens de visiter le Sud, une destination qu'ils considèrent en général hors de portée de leurs bourses.Le PDG de l'Office national algérien du tourisme (Onat), Hamouche Belkacem, a, pour sa part, indiqué que son organisme a ciblé, particulièrement ces dernières années, les membres de la communauté nationale à l'étranger. «Nous voulons créer ce cadre adéquat pour accueillir la clientèle émigrée», a-t-il dit.Mais si le produit touristique est disponible et prêt à être exploité, il en est tout autrement de l'environnement, qui, lui, fait souvent effet de repoussoir. Avoir un bel hôtel ou une belle station touristique conçus aux normes ne sert à rien si le touriste doit se retrouver sur une plage jonchée de détritus ou dans une montagne transformée en dépotoir. Il en est de même pour les prestations, les services ou l'accueil. Mais ces paramètres ne sont pas de la responsabilité du ministère du Tourisme. Ils relèvent plutôt d'une responsabilité collective, nécessitant donc une approche multisectorielle impliquant plusieurs institutions, à tous les niveaux de l'Etat. Le développement du tourisme est une question nationale, non ministérielle. R. C.