lPrédisposition familiale et facteurs génétiques Il existe une prédisposition familiale chez les femmes qui ont plusieurs personnes atteintes d'un cancer du sein dans leur famille proche. Dans ce cas, une surveillance plus adaptée, comme, par exemple, un examen par IRM qui permet de déceler une tumeur plus précocement est conseillé. La présence de certains gènes prédispose à l'apparition d'un cancer du sein. Les femmes présentant une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 ont un risque de développer un cancer du sein qui peut atteindre plus de 80%, alors qu'il n'est que de 10% dans la population. D'autre part, elles peuvent développer un cancer du sein plus précocement, vers l'âge de 40 à 45 ans. *Une première grossesse tardive survenant après 35 ans *Une absence de grossesse *Une puberté précoce (avant l'âge de 12 ans) *L'âge. (Le risque s'accroît avec l'âge, notamment à partir de 50 ans). *Une ménopause tardive, survenant après 55 ans. *La consommation d'alcool et de tabac. Certaines études montrent que le tabagisme augmente le risque de cancer du sein, surtout si le tabagisme a débuté précocement et avant la première grossesse. *L'obésité (elle augmente les taux d'oestrogène et donc le risque de cancer du sein). * La sédentarité (l'absence d'activité physique régulière, de l'ordre de 30 minutes chaque jour environ, pourtant recommandée par tous les experts, représente un facteur de risque). lLes traitements hormonaux Un traitement hormonal de la ménopause favoriserait le développement du cancer du sein, non héréditaire, chez les femmes. Plusieurs études ont démontré que le traitement hormonal active une protéine, AKT1, qui inhibe une autre protéine responsable de la réparation de l'ADN, la BRCA1. lLa pilule contraceptive De nombreuses études ont montré que les femmes qui utilisent une pilule contraceptive ont un risque plus élevé de cancer du sein. D'autres facteurs de risque possibles sont également à signaler, comme une alimentation riche en graisses animales et faible en fibres, fruits et légumes. À l'in verse, certains facteurs limitant le risque de cancer du sein sont parfois avancés comme une vie active, l'allaitement maternel ou un régime équilibré. lLes déodorants Certaines études publiées dans des revues scientifiques de référence accusent les déodorants de causer des cancers du sein. Selon une étude américaine menée par le Dr Kris McGrath, le rasage des aisselles associé à l'utilisation d'un déodorant (ou d'un anti-transpirant) augmente le risque de développer un cancer du sein. L'association de ces deux pratiques serait en cause : les rasoirs étant accusés de causer des micro-lésions susceptibles de laisser passer des substances toxiques contenues dans les déos, notamment les parabens, conservateurs utilisés très communément en cosmétique et dans l'alimentation. Détection précoce : Quels sont les symptômes à surveiller ? La première chose à surveiller est l'apparition de grosseurs dans le sein. Dans la majorité des cas, ces grosseurs sont bénignes et ne constituent pas une tumeur, mais un kyste ou un adénome fibreux. Cependant, par mesure de prudence, contactez votre médecin dès l'apparition de ces anomalies. lLes autres indices à surveiller sont : - Un changement de taille et de forme des seins - L'apparition d'une peau d'orange, d'une rondeur - Des anomalies de la peau, telles que des fossettes, une ride à sa surface. Rétraction de la peau ou du mamelon - Une petite boule, un nodule, palpable à partir de 1 cm, qui n'était pas là auparavant, - Une grosseur ou une enflure sous l'aisselle ou des ganglions palpables - Un écoulement par le mamelon ou une rougeur sur le mamelon ; ces deux derniers cas sont très rares. La douleur n'est pas, en soi, un symptôme du cancer du sein. En effet, de nombreuses femmes ressentent des douleurs aux seins à l'approche de leurs périodes. lL'activité physique réduit le risque de récidive L'activité physique est bénéfique contre le surpoids et pour la santé cardiovasculaire. Mais elle l'est également après un cancer du sein, en réduisant le risque de récidive. L'activité physique réduit le risque de récidive du cancer du sein