Photo : Riad Par Smaïl Boughazi Les échanges commerciaux entre l'Algérie et le Royaume-Uni ont atteint en moins d'une année près de 2,5 milliards de dollars. c'est le chiffre avancé hier par le ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l'issue d'entretiens avec le ministre délégué chargé du Commerce et de l'Energie au ministère britannique des Affaires étrangères, Lord Howell of Guildford. «Les échanges commerciaux ont enregistré un saut qualitatif, atteignant en moins d'une année près de 2,5 milliards de dollars», a-t-il déclaré, selon l'APS. Messahel a précisé que Lord Howell rencontrera également, au cours de sa visite les ministres algériens du Commerce, de l'Energie et des Mines ainsi que celui de l'Industrie.Selon la mission diplomatique britannique, les exportations britanniques en Algérie ont plus que doublé ces cinq dernières années. Par ailleurs, le ministre britannique a eu des entretiens avec son homologue algérien de l'Industrie. Les discussions ont porté notamment sur les perspectives de renforcement des relations économiques algéro-britanniques ainsi que sur les moyens d'«élever les relations économiques bilatérales au niveau des relations excellentes au plan politique», selon un communiqué du ministère. Lord Howell s'est dit «confiant dans le nouvel élan» que connaissent les relations économiques bilatérales, appelant à élargir les échanges entre les deux pays à d'autres domaines comme l'industrie, la santé, la culture et l'éducation, selon la même source. Le ministre britannique a, en outre, invité M. Benmeradi à coprésider une conférence sur l'investissement à Londres. Benmeradi a, de son côté invité les opérateurs économiques anglais à venir investir en Algérie, et «saisir les multiples opportunités qui existent» surtout dans les filières industrielles où «des partenariats gagnants-gagnants sont largement et raisonnablement concevables, d'autant que nous avons la volonté de diversifier nos échanges», a-t-il dit. Il a énuméré, à cet effet, les opportunités offertes à la faveur du plan quinquennal d'investissement public (2010-2014), ainsi que «les conditions favorables» du climat des affaires en Algérie qu'il a qualifié d'«encourageant et attractif», eu égard aux «avantages et garanties offerts par la législation algérienne». Une convergence s'est dégagée entre les deux parties concernant l'organisation de rencontres entre hommes d'affaires algériens et britanniques, précise le ministère. Le Royaume-Uni est l'un des plus importants investisseurs d'Europe en Algérie où il a investi 115 millions d'euros en 2008. Il est traditionnellement présent dans les secteurs du pétrole et du gaz.