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La famille et les sympathisants pour compenser l'absence de l'Etat
L'argent de la campagne est un tabou
Publié dans La Tribune le 29 - 04 - 2012

De notre correspondant à Tizi Ouzou
Lakhdar Siad

Le financement de la campagne électorale n'est pas autorisé par la loi, selon le décret exécutif 12-29 paru récemment dans le Journal officiel fixant les modalités de la publicité de la candidature aux élections législatives du 10 mai prochain. «Les candidats aux législatives prennent en charge, eux-mêmes, les frais de la publicité de leur candidature (…). La publicité des candidatures aux élections se fait aux frais des candidats, par voie d'affichage ou par voie orale, en plus des autres formes de publicité fixées par la règlementation en vigueur», peut-on lire dans ledit décret, mais la réalité est différemment appréciée, car si les anciens partis tels que ceux de l'Alliance présidentielle et autres partis qui ont plus ou moins des entrées au sein de l'administration qui les aidera d'une façon ou d'une autre à avancer dans leur programme électoral et leur donnera un coup de main pour leur faciliter la tâche, le topo est tout autre quand il s'agit des partis ou organisations qui n'ont pas pignon sur rue et qui bénéficient de très peu d'appui au sein des institutions de l'Etat sans parler des partisans du boycott de ces élections législatives qui sont déjà pourchassés dans certaines villes de Tizi Ouzou comme de vulgaires politiciens ou carrément interdits de parole.Dans les faits, le sujet lié au financement de la campagne électorale est presque un tabou tant l'origine des ressources financières est gardée secrete par les concernés. Quoique la plupart des candidats préfèrent parler d'autofinancement de leur propre campagne «en l'absence des moyens de l'Etat qui sont servis selon les accointances et les obédiences politiques, les penchants idéologiques et les alliances à base de famille». «Il y a toujours un moyen, un candidat quand on est dans la sphères de l'Administration, la loi ne sert qu'à dévier certains soutiens aux candidats ; un administrateur peut, par exemple, offrir plus de salles de meeting à un candidat au détriment d'un autre, sachant que la location de telles infrastructures coûte vraiment cher pour les candidats des listes indépendantes», nous affirme un candidat d'une liste indépendante parrainée par un parti politique dans la circonscription électorale de Tizi Ouzou. Les facilités accordées aux uns et refusées aux autres sont connues de la bouche même des «victimes de la ségrégation administrative qui doivent être, selon la loi électorale et le dernier décret s'y référant, traités sur un pied d'égalité», ajoute-t-il. Son colistier soutient pour sa part que l'argent de la campagne provient de dons des sympathisants ou des membres aisés de la famille proche. Il dit que faute de moyens nécessaires, des candidats sur la même liste ont préféré annuler des meetings dans leur ville ou village. «Ce sont des responsables de petites entreprises économiques locales qui malgré leurs difficultés quotidiennes d'investissement et les problèmes de bureaucratie nous ont aidés à mener campagne à Tizi Ouzou, nous ne bénéficions d'aucune facilité ni aide de la part de l'Administration qui préfère les grosses cylindrées telles les partis au pouvoir depuis des décennies», regrette-t-il rappelant que la prise en charge (sonorisation, sandwichs, transport, etc.) de la dernière rencontre de cette semaine avec la population a eu lieu grâce à la mobilisation des habitants du village dont est issu l'un de nos colistiers très estimé chez lui . Un autre candidat d'un parti né dans le sillage des agréments donnés à partir de janvier par le département de l'Intérieur nous déclare que l'argent public est distribué selon le degré et la qualité des relations qu'ont les partis avec l'administration locale. «Nous avons demandé des salles publiques pour tenir nos meetings mais l'administration nous sort à chaque fois l'argument qu'on est un petit parti inconnu de la masse des électeurs et que ce genre d'infrastructures se donnent selon la capacité de chaque parti ou liste à drainer les foules.» Alors comment fait son parti pour mener campagne électorale ? «Personnellement je puise dans la caisse de mon frère qui gère une entreprise familiale sinon des colistiers recourent au prêt dans le voisinage et le cercles d'amis et de sympathisants de la liste».


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