L'Algérie ambitionne de se développer dans le secteur des énergies renouvelables dans le cadre de sa stratégie énergétique de l'après - pétrole. Pour ce faire, l'établissement de partenariats durables demeure un impératif de premier ordre, et ce pour donner une forte impulsion au décollage du programme ambitieux de développement des énergies renouvelables, lancé par les pouvoirs publics. Le 6e Salon international des énergies renouvelables, des énergies conventionnelles, de l'efficacité énergétique, de l'électrotechnique, de l'automation et de l'éclairage, qui a ouvert ses portes avant-hier, au Palais des expositions d'Alger, constitue, de ce fait, une occasion propice pour les acteurs nationaux activant dans ce domaine de se faire connaître et de nouer des contacts avec leurs homologues étrangers, dont des leaders mondiaux représentant 10 pays, dont la France l'Allemagne, l'Espagne et la Turquie. Ce salon qui prend fin aujourd'hui, représente, également, pour les décideurs de tous les secteurs de l'énergie et de l'industrie, des organismes publics et institutions spécialisées, «une excellente occasion de découvrir des solutions de pointe et de rencontrer de nouveaux fournisseurs», a tenu à souligner Martin Marz, PDG de Faitrade, entreprise organisatrice du salon. Et d'indiquer: «Avec son ambitieux programme des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétiques, le ministère algérien de l'Energie et des Mines ouvre la voie à l'Algérie de devenir un leader dynamique de l'énergie verte». M. Marz n'a pas manqué de rappeler les objectifs du programme national des énergies renouvelables. Lequel programme, précise t-il, consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030, dont 12 000 MW seront destinés à couvrir la demande nationale en électricité et 10 000 MW à l'exportation. Saïd Guezzane, directeur du Centre de recherche et de développement de l'électricité et du gaz (Credeg), filiale de Sonelgaz, a, pour sa part, mis en évidence l'importance de la recherche scientifique dans le développement des énergies renouvelables. Il a, à ce titre, appelé à établir une culture d'accompagnement des programmes relatifs à la recherche scientifique et à impliquer les universités. De l'avis de M. Guezzane, tout établissement industriel activant dans le domaine de l'électricité «devrait être soutenu par un programme d'accompagnement des relations publiques». Fatiha Sahnoune, chercheure au Centre de développement des énergies renouvelables (Cder) et spécialiste des énergies renouvelables a, pour sa part, appelé les universitaires et les chercheurs scientifiques à s'impliquer davantage dans le programme national de développement des énergies renouvelables. B. A.