Photo : S. Zoheir Par Abdelghani Aïchoun Deux clubs du championnat professionnel de Ligue 1, à savoir l'USM Alger et la JS Kabylie, viennent de régler, durant ce week-end, leur problème de batte technique. L'équipe algéroise, dirigée par Ali Haddad patron du groupe Etrhb, s'est attachée les services du technicien argentin Miguel Angel Gamondi. Ce dernier avait déjà entraîné un club algérien, le CR Belouizdad en l'occurrence. Durant la saison passée il avait dirigé la batte technique du club émirati de Ligue 2, Al Ittihad Kalba, avec lequel il a décroché l'accession en Ligue 1. Par ailleurs, la JSK vient de conclure avec l'entraîneur italien Enrico Fabbro. Les deux parties ont convenu de signer un contrat d'une année. Fabbro connait aussi le football algérien puisqu'il a déjà exercé en Algérie, il y a quelques années, au sein du MC Alger. Ces deux clubs ne sont pas les seuls à opter pour des techniciens étrangers. Cette saison, il parait que le phénomène se généralise. Le championnat professionnel de Ligue 1 risque d'être dominer, la saison prochaine, par des entraîneurs venus d'Europe ou même d'ailleurs. Le CR Belouizdad, qui a fait un bon parcours cette saison, en terminant à la quatrième place, s'est séparé de son entraîneur Djamel Menad. Le club algérois a recruté, il y a quelques jours, un entraîneur italo-suisse du nom de Guglielmo Arena. La JSM Béjaïa, quant à elle, a maintenu le Français Alain Michel. Par ailleurs, l'ES Sétif, n'a pas réussi à convaincre le suisse Alain Geiger de rester. Ce dernier est parti pour l'Arabie Saoudite. Les Sétifiens n'ont pas encore trouvé son successeur. L'autre club à avoir opté pour un entraîneur étranger est le CS Constantine. Il s'agit de Thierry Froger. Celui-ci a dirigé la saison dernière le club de Nîmes-Olympique avec lequel il a réussi l'accession en Ligue 2. D'autres clubs qui n'ont pas encore recruté de coach ont affiché leur volonté d'opter pour la piste étrangère. Il s'agit notamment du MC Alger, du MC El Eulma et de la JS Saoura, nouveau promu en Ligue 1. Pour dire que le recrutement de techniciens étrangers tend à se généraliser. Si quelques uns d'entre eux ont un «CV» relativement intéressant, donc capable d'apporter le plus recherché, d'autres par contre sont complètement inconnus. Cela veut-il dire que les dirigeants des clubs algériens ne font plus confiance aux entraîneurs locaux ? En tous cas seuls les résultats et les performances des clubs peuvent attester si cette démarche s'avérera payante ou non. Dans tous les cas de figure, le plus important est d'assurer aux différentes équipes une certaine stabilité. Mais là, les présidents ne promettent rien.