Le judo algérien pour malvoyants (handisport), dominateur au niveau africain et régional, prend part pour la 3e fois consécutive aux Jeux Paralympiques et ambitionne d'obtenir d'autres consécrations, après celles d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008. Pour concrétiser cet objectif, la direction technique nationale en consultation avec les entraîneurs nationaux ont porté leur choix sur trois athlètes qui auront l'insigne honneur de non seulement défendre la place de choix du judo handisport algérien, mais aussi d'essayer de ramener des podiums comme ils ont toujours su le faire. Les Champions paralympiques en titre, Sid Ali Lamri (-66kg) et Noura Mouloud (-60kg), ainsi que Zoubida Bouazoug (+78kg, médaillée de bronze à Pékin) savent que la tâche n'est pas facile dans ce genre de rendez-vous. La preuve est que, pour l'édition de Londres, le judo algérien ne pourra engager que trois athlètes, alors que par le passé ce chiffre était largement dépassé. «D'habitude, en plus des différents championnats du monde et jeux mondiaux où les athlètes cumulent des points, on avait le championnat d'Afrique qui comptait également pour une qualification. Cette fois-ci, ce championnat continental n'a pas eu lieu et de ce fait, nos athlètes dominateurs à cette échelle sont de facto privés d'une seconde chance de qualification», a expliqué l'entraîneur national Ouidir Ouldhadj. Ceci dit, le judo handisport algérien fondera ses espoirs sur des athlètes qui ont fait leurs preuves à l'échelle mondiale et s'illustrent, à chaque fois, sur tous les fronts. Le niveau paralympique constitue, cependant un autre palier tout à fait différent, selon le staff technique national.Les judokas doivent se surpasser pour prétendre à des résultats et la bonne préparation qu'ils ont effectuée ainsi que les différentes compétitions auxquelles ils ont participé leur ont permis de s'aguerrir davantage et peuvent leur faire valoir une bonne représentativité.