Photo : S. Zoheir Par Badiâa Amarni Une convention cadre définissant les conditions de mise en place des mécanismes de développement, de financement et d'acquisition d'équipements d'irrigation pour la sécurisation de la production céréalière, a été signée mardi dernier à Alger. Dans un communiqué rendu public par le ministère de l'Agriculture, cette convention a été signée entre l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), la Caisse nationale de mutualité agricole (Cnma), l'Institut national des sols, de l'irrigation et du drainage (Insid) et l'Institut technique des grandes cultures (Itgc). A travers cette convention, l'Oaic, en tant que chef de file pour le développement de la filière céréales, «concourt à la mise en place des mécanismes de développement, de financement et d'acquisition des équipements d'irrigation pour la sécurisation de la production céréalière», indique encore le communiqué. Il s'agira donc pour l'Oaic de contracter un crédit, nommé Ettahadi fédératif, qui servira au financement de l'acquisition des équipements d'irrigation. Ces derniers «seront exploités par les céréaliculteurs avec obligation de remboursement par la production», toujours selon le communiqué. Les modalités de remboursement par la production «seront définies dans une convention spécifique par le biais du réseau de l'Oaic et des Coopératives des céréales et légumes secs (Ccls)», indique encore le document du ministère de l'Agriculture. Par ailleurs, l'Oaic a pour charge de mettre en place «toute convention spécifique définissant les relations professionnelles entre les intervenants, équipementiers, assurances, Onid et les agriculteurs adhérents». Quand à la Cnma, elle a pour tâche la mise en œuvre des actions «liées à la couverture d'assurance contre les risques de grêle et d'incendie récoltes» qui peuvent affecter la production céréalière, à l'assurance «rendement sur céréales» et les actions liées à l'assurance «réseau d'irrigation en exploitation», notamment contre «les incendies et les dommages électriques», selon le ministère de l'Agriculture. Les tâches d'encadrement et de la vulgarisation de la mise en œuvre des opérations liées à l'amélioration de la productivité des céréales par l'irrigation sont confiées à l'Insid et l'Itgc. Cette convention cadre sera conclue entre l'ensemble des intervenants, à savoir l'Oaic, l'Insid, l'Itgc, et la Cnma pour toutes les campagnes céréalières qui seront menées à l'avenir. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention cadre, les superficies céréalières à irriguer, qui sont actuellement de 120 000 hectares, devront passer à l'horizon 2014 à 600 000 hectares.
