Le fils d'un entrepreneur enlevé près de Tizi Ouzou K. Y., 36 ans, fils d'un entrepreneur du village Ighil El Mal, commune d'Aït Zemenzer, à une douzaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou, a été enlevé dans la nuit, de lundi à mardi, par un groupe armé à bord de leur véhicule touristique, a-t-on appris de sources sécuritaires. Jusqu'à hier après-midi, aucune demande de rançon n'aurait été formulée de la part des ravisseurs, qui sont recherchés suite à une plainte de l'entrepreneur, selon les mêmes sources.
Le FFS appelle les travailleurs algériens à «ne pas céder aux manipulations extrémistes» Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) a appelé, hier, les travailleurs algériens à «être vigilants» et «à ne pas céder aux manipulations et aux tentations extrémistes». «Tout ce qui se passe autour de nous, nous exhorte à être lucides et vigilants. Nous ne devrons pas céder aux manipulations et aux tentations extrémistes», a affirmé M. Ali Laskri au cours d'une rencontre, à l'occasion de la fête des travailleurs. Pour M. Laskri, les mobilisations syndicales récurrentes «incitent à l'optimisme» et témoignent de «la vitalité de la société» algérienne, ajoutant toutefois qu'il fallait réunir les conditions «d'un saut qualitatif dans l'action syndicale pour la construction de la société par la voie pacifique». Pour lui, la fête des travailleurs intervient, cette année, dans un contexte marqué par «la grogne sociale et le regain de tension» entre les travailleurs et les pouvoirs publics.
Mme Hanoune appelle le peuple algérien à défendre l'unité nationale La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé hier les travailleurs, les jeunes, les moudjahidine et les enfants de chouhada à défendre l'unité nationale et à contrecarrer toute tentative étrangère visant à porter atteinte à la souveraineté nationale. Lors d'une conférence de presse à l'occasion de la Fête des travailleurs, Mme Hanoune a également appelé les partis, les syndicats et les personnalités attachés à la souveraineté nationale à exprimer pacifiquement leur refus de toute tentative étrangère d'ingérence dans les affaires intérieures du pays. La première responsable du PT a fait savoir que cette rencontre avec la presse était l'occasion de «tirer la sonnette d'alarme» et de lancer un appel à la «mobilisation générale». Elle a, dans ce cadre, réaffirmé son soutien à l'Armée nationale populaire (ANP) qui doit, a-t-elle dit, assumer ses responsabilités pour contrer toutes les tentatives visant à porter atteinte au pays.
Le parti El Karama pour des présidentielles avant la révision de la Constitution Le parti El Karama plaide pour l'organisation de l'élection présidentielle, à date échue, avant de procéder à la révision de la Constitution, a déclaré mercredi à Tizi Ouzou son président M. Mohamed Benhamou. «Le parti El Karama souhaite que la révision de la Constitution soit retardée jusqu'après l'organisation de l'élection présidentielle, à date échue», a indiqué M. Benhamou lors d'une conférence-débat organisée à la Maison de la culture Mouloud- Mammeri, devant un auditoire restreint, composé pour l'essentiel de militants de son parti.
Les boulangers doivent être impliqués dans la préparation du dossier du pain La nécessité d'impliquer la commission nationale des boulangers dans la préparation du dossier des revendications relatives aux prix du pain, à sa qualité et aux conditions de travail a été soulignée lors d'une rencontre qui a réuni dernièrement les représentants du ministère du Commerce et ceux de la commission, a indiqué l'Union générale des commerçants et des artisans algériens (Ugcaa) dans un communiqué. La rencontre, consacrée à l'examen des problèmes des boulangers et des conditions à même de leur garantir une marge bénéficiaire légale, a mis l'accent sur «la nécessité de réviser les décrets exécutifs de 1991 et 1996 relatifs à l'activité des boulangeries», a-t-on précisé de même source.
Libye : les ministères des AE et de la Justice toujours bloqués par des miliciens Les ministères libyens des Affaires étrangères et de la Justice étaient toujours bloqués hier par des miliciens qui réclament l'exclusion des collaborateurs de l'ancien régime, rapportent des médias. Selon ces sources, des véhicules équipés de canons anti-aériens et de lance-roquettes cernaient toujours les abords du ministère de la Justice à quelques kilomètres du centre de Tripoli. Le même dispositif était maintenu également devant le bâtiment du ministère des Affaires étrangères, encerclé depuis dimanche, ont ajouté les mêmes sources. Le ministère des Finances a été brièvement occupé lundi par les mêmes groupes, tandis que des officiers de police ont envahi à deux reprises, dimanche et lundi, le ministère de l'Intérieur pour réclamer augmentations de salaires et promotions.