La saison estivale qui n'a pas encore été inaugurée officiellement commence vraiment mal avec la noyade d'un jeune au niveau de la plage Belvédère à Annaba. Le corps sans vie d'un adolescent âgé de 16 ans à peine, habitant la localité d'El Bouni, a été repêché avant-hier par les plongeurs de la Protection civile dépêchés en urgence sur les lieux du drame. Le jeune profitant du soleil et de la chaleur s'est jeté à l'eau et en nageant se serait éloigné du rivage avant de se noyer dans les eaux profondes. Ses appels au secours n'y ont rien changé et il a fallu attendre l'arrivée des éléments de la Protection civile pour qu'enfin ces derniers réussissent à le remonter à la surface, mais il était déjà trop tard malgré les premiers secours prodigués. La famille du défunt inconsolable pleurait à chaudes larmes cette tragique disparition et ne comprenait pas ce qui était réellement arrivé. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de la mort de ce jeune homme dans la fleur de l'âge. Pression sur la vignette automobile Ce sont de longues files devant les guichets, à la poste, à la recette des impôts ou au niveau du Trésor public, qui se forment chaque jour pour l'achat des vignettes automobile 2013. Cela ne va pas sans altercations et disputes entre citoyens, tous pressés de s'acquitter de cette taxe avant la date limite fixée pour le 3 juin prochain. On en vient parfois aux mains parce qu'un tel n'a pas respecté la chaîne et veut passer en priorité, d'autres reprochent au préposé de faire passer certains et les interventions se multiplient alors que tout le monde attend devant le guichet. Au niveau de la poste, certaines vignettes sont indisponibles. «J'ai fait la chaîne pendant plus de 20 minutes et une fois arrivé au guichet l'employée m'a signifié que pour les cartes de circulation il faut aller au Trésor public, il est le seul habilité à vendre les vignettes pour les véhicules dont la carte grise n'a pas encore été établie. Et comme vous voyez, je suis obligé de me retaper encore une fois la chaîne, je suis en train de perdre la demi-journée», nous dit un citoyen rencontré au Trésor public. Un autre ne comprend pas pourquoi on fait payer les automobilistes. «On paye chaque année et ce sont des milliards de dinars qui vont dans les caisses de l'Etat alors que l'état des routes est déplorable, trous béants au milieu de la chaussée, des ralentisseurs qui ressemblent à des montagnes et un système d'évacuation des eaux pluviales défaillant, les chaussées sont la plupart du temps inondées. C'est un bout de papier que les automobilistes payent cher et il n'y a même pas la pochette autocollante censée accompagner la vignette», nous dit-il.
164 retraits de permis de conduire en 4 mois 164 permis de conduire ont fait l'objet de retrait et 5 244 infractions au code de la route ont été enregistrées par la police de la circulation au niveau des axes routiers de la wilaya d'Annaba durant les 4 premiers mois de l'année en cours. Franchissement de la ligne continue et excès de vitesse sont les infractions les plus constatées par les services concernés et sont la plupart du temps la première cause d'accidents parfois mortels. Police motorisée, barrages fixes et radars n'y font rien et le nombre d'infractions va crescendo malgré l'éventail des lois prévoyant et réprimant ces «écarts de conduite» par les automobilistes. Il faut dire que les conducteurs, souvent jeunes, sont mal formés au niveau des auto-écoles, conduisent mal et exécutent des manœuvres dangereuses sur les routes sans se soucier des conséquences de leurs actes. La police de la circulation, qui fait son travail, déplore cette situation qui se répète sans pour autant qu'une solution ne soit trouvée. «Il faudrait, nous a confié un chauffeur de taxi, revoir la formation des conducteurs et être intraitable quant aux fautes commises lors du passage de l'examen du permis de conduire. On ne devrait pas admettre à l'examen un conducteur qui ne maîtrise pas parfaitement le volant et qui a une connaissance sommaire des panneaux de signalisation.»