L'Office national des examens et concours (ONEC) a indiqué mardi que les cas de tricherie confirmés durant l'examen du baccalauréat session 2013, étaient de 3.180 dans six wilayas du pays. Les cas de triche après l'enquête menée par l'Office national des examens et concours étaient au nombre de 3.180 enregistrés dans six wilayas du pays soit un taux de 0,56%, a indiqué le directeur de l'ONEC, Ali Salhi, lors d'une conférence de presse sur l'annonce des résultats officiels et finals des examens du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) et du BAC. Il a précisé à ce propos, que la confirmation de ces cas "s'est faite sur la base des rapports émanant des centres d'examens et c'est là une mission confiée aux commissions de délibérations de l'ONEC qui ont révélé que cela s'était produit dans 163 salles sur les 31 252 d'examen du baccalauréat". M. Ali Salhi a souligné en outre, que ces cas ont fait l'objet d'un examen, au cas par cas, conformément à la loi organisant l'examen du baccalauréat qui fixe les conditions de tricherie et, parfois à un retour au cursus scolaire du candidat. Il a annoncé également que l'enquête des commissions a révélé que la tricherie "a été enregistrée au niveau de 11 centres sur les 1928". D'autre part, il a rappelé que les sujets proposés à l'examen du BAC étaient "à la portée de l'élève moyen et inspirés des cours au programme dispensés tout au long de l'année". Ce qui a circulé au sujet de la matière de philosophie "est à caractère alarmiste donné par certains titres de la presse nationale qui lui ont accordé plus d'ampleur", a-t-il dit avant de rappeler que "tous les sujets étaient tirés du programme et du seuil national fixé par les enseignants". Le responsable a fait remarquer encore que "les spéculations autour des sujets a induit les élèves en erreur", arguant que "contrairement aux sujets des autres matières, l'épreuve de philosophie comportait trois sujets au choix et sur des thèmes différents". Les sujets d'examens "sont sélectionnés par tirage au sort sur un nombre important d'autres ficelés par les enseignants", a-t-il poursuivi ajoutant que ces spéculations ont amené les élèves à ne pas réviser certains cours". S'exprimant sur les doutes émis par certains élèves qui ont eu recours à la tricherie, il a précisé qu'ils pouvaient formuler des demandes de "révision" des décisions des commissions de délibérations au niveau de l'établissement secondaire ou la direction de l'éducation. La sanction à infliger à ces élèves est, selon les lois régissant l'examen du BAC, de dix ans pour les candidats libres et entre 3 à 5 ans pour ceux scolarisés, selon M. Salhi. A une question sur la contestation de certains élèves "exclus", le président de l'Office au ministère de l'éducation nationale, M. Hadoues Abdelmadjid, a indiqué que le traitement de la question intervient conformément à la logique et dans le cadre des lois régissant l'examen". Il a indiqué à cette occasion, que l'enquête sur les cas de tricherie "a été menée dans le cadre de la loi et chaque cas a été examiné à part pour éviter toute injustice à l'égard du candidat". Certains centres d'examens du BAC avaient enregistré durant l'épreuve de philosophie section Lettres et philosophie donnant lieu à des troubles causés par des candidats qui ont estimé que les sujets de l'épreuve de philosophie n'étaient pas en rapport avec le programme. Dès réception des rapports des différentes parties concernées, l'Office national des examens et concours avait ouvert une enquête.