Par Smaïl Boughazi Le gouvernement semble opter définitivement pour l'option des partenariats et joint-ventures avec les nationaux et les étrangers. Un appel à partenariat industriel national et international pour la création de sociétés par actions avec les sociétés de gestion des participations (SGP) a été lancé par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. Cet appel s'inscrit «dans le cadre de la nouvelle ambition industrielle et technologique visant la relance de l'outil de production, le développement de l'investissement et la promotion de partenariats industriels productifs», indique le ministère dans une annonce publiée par la presse nationale. Concrètement, ce partenariat «consiste en la création de sociétés par actions conformément à la législation algérienne en vigueur». Le document précise aussi que «l'évaluation des propositions de partenariat se fera sur la base des critères indiqués dans les cahiers des charges disponibles et consultables au niveau de chaque SGP concernée à partir du 1er juillet 2013». Le partenaire «peut souscrire pour un ou plusieurs actifs avec l'obligation de présenter des offres séparées», ajoute la même source. Quant aux SGP relevant du secteur industriel, elles «s'engagent à rentabiliser un ensemble d'actifs utiles à l'activité industrielle par la réalisation de partenariats avec des opérateurs nationaux ou internationaux relevant du secteur privé», détaille le même document. Il y a lieu de souligner qu'un autre appel à projet a été lancé récemment dans l'objectif de relancer et développer 18 filières industrielles. Le département de Cherif Rahmani, explique qu'il s'agit à travers ces actions de promouvoir l'investissement dans les filières stratégiques et d'accélérer la réalisation des projets concourant à la relance et au développement de la production et à la compétitivité des filières stratégiques. Mais en plus de ces actions, le ministère de l'Industrie a également finalisé le projet de la nouvelle politique industrielle, adoptée par la suite par le gouvernement. Ce projet vise notamment le développement des exportations, la création de l'emploi et de la valeur ajoutée. Il s'agit également de promouvoir des filières industrielles stratégiques où l'Algérie recèle un potentiel et dispose d'atouts compétitifs, avait expliqué le ministre de l'Industrie, M. Cherif Rahmani. Pour lui, cette stratégie a pour objectif de «libérer le pays de sa dépendance du secteur des hydrocarbures par la création de sources de richesse au niveau national, en faisant appel au savoir faire international». Cette nouvelle politique sera également au cœur des débats de la tripartite en septembre prochain. Enfin, pour améliorer le climat des affaires le ministère a également décidé de revoir le Code des investissements dont le projet est programmé pour les prochains jours devant l'Exécutif. S. B.