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Sellal appelle les syndicats de l'Education nationale à un dialogue responsable Réitérant la détermination de l'état à poursuivre l'investissement dans le secteur
Par Karima Mokrani Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, veut une rentrée scolaire sans le moindre conflit social. Il y insiste parce que la conjoncture, laisse-t-il entendre, ne le permet pas mais aussi parce que les réalisations dans le secteur, au profit des travailleurs, ne sont pas à minimiser. «La violence ne mène à rien. Le pessimisme ne mène à rien. Arrêtons d'être négatifs et ayons un regard positif vers l'avenir», a-t-il dit, hier, à l'ouverture des travaux d'une conférence nationale des directeurs de l'éducation, consacrée à la rentrée scolaire 2013-2014. Celle-ci s'est tenue au lycée national des mathématiques, à Kouba (Alger). Le Premier ministre, invité par le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, n'a pas décliné l'invitation. Bien au contraire, il y trouve la bonne occasion pour s'adresser en personne aux syndicats autonomes et leur dire la nécessité de travailler ensemble pour le bien de tous. «J'appelle tous les travailleurs du secteur à nous aider dans notre mission de former le citoyen algérien qui aime son pays et s'ouvre, en même temps, sur le monde», a-t-il insisté. Pour le premier représentant du gouvernement algérien, tout doit passer par le dialogue et la concertation pour une réussite effective de tous les processus d'amélioration de la situation de l'école algérienne et donc de ses travailleurs et de la qualité de l'enseignement. «Le dialogue doit se poursuivre jusqu'à la fin. Un dialogue responsable qui inclut les droits et les obligations. Je compte sur vous, membres de la famille éducative pour donner le bon exemple en la matière». Par la même occasion, Abdelmalek Sellal affirme sa satisfaction du travail réalisé jusque-là. «Je vous salue pour ce que vous avez fait et continuez de faire. Le gouvernement est à votre disposition. Soyez sûr que l'Etat algérien ne ménagera aucun effort pour renforcer le secteur de l'Education nationale et améliorer la qualité de l'enseignement.» Et d'insister sur l'investissement dans la ressource humaine: «La stratégie économique du pays se base sur le développement de la ressource humaine.» «On va continuer à investir dans l'école pour la formation de l'Algérien. Sur le plan économique, tous les secteurs peuvent être touchés mais pas l'éducation, la formation et la santé.» Rappelant la période de la décennie noire, Abdelmalek Sellal dira que l'école, à cette époque là, et du fait notamment de sa politisation, n'a pas joué son rôle éducatif. Dieu merci, poursuivra-t-il, «nous avons repris les choses en main et la situation s'améliore nettement au profit de tous». Evoquant la tricherie au baccalauréat 2013, il insistera : «Cette mascarade ne doit jamais se reproduire. On ne veut pas de trabendo à l'école. L'examen du baccalauréat est une référence, un seuil de formation à respecter. Plus jamais de triche au baccalauréat.» Autres points sur lesquels a insisté hier le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la nécessité de poursuivre le recyclage des enseignants et la lutte contre le phénomène de drogue. K. M.