De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani L'accroissement rapide de la population et la multiplication du nombre de constructions à Annaba ont rendu obsolète le réseau d'assainissement mis en place depuis la colonisation. Cet équipement, censé évacuer les eaux usées et celles provenant des pluies, fonctionne difficilement et est souvent obstrué, amenant les équipes d'entretien à intervenir le plus souvent dans des conditions difficiles et avec un matériel inadéquat. Le renouvellement et la rénovation de ce réseau sont devenus incontournables pour les autorités locales qui ont veillé à inscrire le projet qui, aujourd'hui, est en passe d'être concrétisé. Ainsi, une enveloppe de 160 milliards de centimes a été consacrée à cette opération qui sera réalisée, selon les responsables, dans des délais très courts, ne dépassant pas les 2 mois. Le redimensionnement des conduites, qui vont dépasser 1 m de diamètre, permettra une meilleure évacuation des eaux, évitera l'accumulation et la formation des flaques et réduira considérablement les fuites. La fourniture et la pose des canalisations composant le réseau très étendu des différentes cités situées près du littoral et se déversant sur la plage Rizi Amor coûteront 110 milliards de centimes, le reste, soit 50 milliards, est destiné à la même opération mais à partir de la Plaine Ouest et concerne les grands ensembles urbains implantés à proximité du canal de ceinture. Ce projet vient renforcer les travaux de curage (en cours) dudit canal ainsi que la mise en service du bassin de rétention de Zaafrania. L'environnement s'en trouve ainsi préservé et protégé par ces ouvrages dont l'utilité pour les populations et la ville n'est plus à démontrer. Par ailleurs, et sur un autre plan, la Direction de l'hydraulique a proposé l'inscription d'un projet de réalisation d'un grand barrage à Chetaïbi qui servira à l'irrigation des terres agricoles de cette région et de deux autres de moindre importance qui sont encore à l'étude au niveau du ministère.