Merzekane affirme qu'à Hussein Dey, il n'y a pas d'opposition, mais il y a quand même des gens capables de reprendre le flambeau et sauver l'équipe. Le devenir de l'actuel staff technique à la barre technique du club fait beaucoup de bruit à Hussein Dey, après que Benzekri eut fait part de son intention de quitter le club après le match face à l'USMH. Dans les quartiers d'Hussein Dey, on évoque le nom de l'ancien international et défenseur du Nasria, Chaâbane Merzekane, qui avait déjà drivé l'équipe par le passé. Ce dernier, qui est actuellement entraîneur de l'équipe de Ouled Moussa (Réghaïa), affirme qu'il n'a reçu aucune proposition officielle dans ce sens. Merzekane estime qu'il y a un entraîneur en place et qu'il est peu convenable d'évoquer le sujet.
«L'équipe est en danger» Merzekane, qui est toujours proche de son équipe favorite, estime que le NAHD est sérieusement menacé par la relégation. « L'équipe a perdu quatre matches à domicile, dont trois consécutifs. Cela prouve que rien ne va au sein de l'équipe. Elle est désormais à trois longueurs du deuxième relégable. Il reste beaucoup de matches importants et difficiles. Si aucune solution n'est trouvée, l'équipe se dirigera droit vers l'enfer de la Superdivision.» A la question de savoir comment Merzekane pourra aider son équipe dans cette période difficile, il répond : «J'ai déjà aidé l'équipe par mon silence. Je n'ai jamais voulu faire de déclarations sur la situation de l'équipe. J'ai essayé d'arranger les choses et de rapprocher l'entraîneur Benzekri et le président Toumi suite au conflit qui les opposait pour l'intérêt du club. Je leur ai dit : Vous devez vous unir. Si une démission de l'un de vous devait être déposée, elle devrait se faire en fin de saison pour l'intérêt de l'équipe. Mais la crise est toujours présente. Dans ce cas-là, l'un d'eux doit partir pour espérer provoquer le déclic.» Merzekane affirme qu'à Hussein Dey, il n'y a pas d'opposition, mais il y a quand même des gens capables de reprendre le flambeau et sauver l'équipe. S. H. Gana : «Lang doit apprendre à parler» Le capitaine d'équipe, Smaïl Gana, était très déçu par les déclarations de l'entraîneur de la JSK, Lang, et de certains écrits partisans sur son tacle envers l'attaquant kabyle Berramla. Gana préfère répondre au coach français qui, selon lui, s'est érigé en donneur de leçon. «Lang n'a pas à me donner des leçons de fair-play ni de sportivité. Il doit d'abord lui-même apprendre à parler. Lorsque j'ai disputé la balle avec Berramla, je n'avais nullement l'intention de l'agresser ou de lui faire mal. C'était dans le feu de l'action. Même si j'étais un peu dur dans mon tacle, je n'ai pas non plus frôlé la correction. C'est un geste qui se passe partout dans le monde. Dans le même match d'ailleurs, on a vu un tacle similaire, voire plus dur de Belkalem sur Hadiouche. L'entraîneur Lang s'est levé de son banc de touche pour me traiter de vache. Je lui ai demandé alors de se taire (accompagné du geste, ndlr) car je n'ai pas admis d'être traité de la sorte. Voilà donc ce qui s'est passé réellement. L'arbitre était tout proche de l'action et il est seul juge», dira Gana très déçu du comportement de l'entraîneur français en ajoutant : «Nous n'avons jamais eu de problèmes avec nos amis kabyles qui sont toujours les bienvenus. La preuve, malgré la défaite, le match s'est terminé dans un fair-play total et la JSK est sortie sous les applaudissements des supporters.» S. H.
L'infirmerie se vide Après les déboires de santé vécus par l'équipe durant la semaine passée à cause des nombreuses blessures, le groupe se complète à deux jours du derby qui l'opposera à l'USMH. L'entraîneur Benzekri, qui pourrait manager son dernier match, disposera donc de la totalité de l'effectif. Le médecin de l'équipe nous informe que l'infirmerie s'est vidée. L'attaquant Ibrahima Camara, qui n'était pas en possession de tous ses moyens physiques pour la première journée de la phase retour, sera opérationnel demain face à l'USMH. Sa présence sera sans doute d'un grand apport surtout que le compartiment offensif est apparu émoussé face à la JSK, dimanche passé. Le milieu de terrain Jimmy, suspendu face aux Kabyles, sera, lui aussi, de retour à la compétition à partir de demain. Il s'est complètement rétabli de sa blessure contractée à l'entraînement et affirme qu'il est prêt à reprendre la compétition. Tout comme le capitaine Gana et l'attaquant Derrardja qui ont joué une mi-temps seulement face à la JSK. Gana aura certainement plus de temps de jeu face aux Harrachis, contrairement au jeune Derrardja qui pourrait faire les frais de son piteux rendement de dimanche dernier. S. H.
Reprise timide à Zioui Le groupe a repris les entraînements hier au stade Zioui en présence de tous les joueurs, à l'exception de Fouad Alleg pour des raisons inconnues. La séance s'est déroulée sous la houlette de l'entraîneur Benzekri dans le calme, mais dans une ambiance terne. Aussi bien le staff technique que les joueurs sont encore sous le choc de la défaite contre la JSK. Benzekri a tenté de (re) motiver ses troupes. Il ne manquera pas de leur demander ce qui ne marchait pas pour essayer de les aider à se surpasser lors du prochain match. Les joueurs ont reçu également la visite d'un dirigeant qui a essayé lui aussi de comprendre ce qui n'allait pas dans l'équipe et pourquoi elle n'arrive pas à décoller. Enfin, le coach, qui n'a pas voulu s'étaler sur le sujet, a demandé aux joueurs d'oublier au plus vite la défaite face à la JSK et se concentrer sur le match contre l'USMH. «On n'a pas le temps pour discuter encore plus longtemps. Vous devez vous concentrer sur le prochain match, après on en reparlera», leur a-t-il déclaré en substance, visiblement pour leur annoncer son départ de la barre technique surtout si l'équipe ne parvient pas à faire un bon résultat face au voisin harrachi. S. H.