Malgré la victoire face à Cagliari (1-0), le Milan AC n'a pas rassuré ses supporters, tant son niveau de jeu fut faible dimanche. De quoi donner du grain à moudre aux partisans d'un départ de Carlo Ancelotti. Face aux critiques, ce dernier, interrogé par la Rai, lundi, a néanmoins cherché à relativiser. «Je comprends qu'en voyant depuis sept ans la même tête sur le banc, les critiques peuvent s'intensifier. Mais je suis très attaché aux fans, aux couleurs du Milan, et j'accepte calmement les critiques, qui, je pense, ne sont que temporaires». Depuis 2001, Ancelotti a remporté deux Ligues des Champions (2003, 2007), mais son dernier titre national remonte à 2004. Après le match nul du Milan en UEFA, jeudi face au Werder Brême (1-1), Silvio Berlusconi avait vivement critiqué son équipe. Ancelotti préfère, pour sa part, parier sur des lendemains qui chantent: «Milan n'a pas joué son meilleur football ces derniers temps mais je ne pense pas que cela va continuer» a-t-il estimé. Un cheikh veut Milan Selon des informations du Corriere della Sera, Mansour ben Zayed al Nahyane, un cheikh émirati, est tenté d'acheter 40 % du Milan AC pour un montant total estimé à 500 millions d'euros. «Le groupe Abu Dhabi United pour le Développement et l'Investissement est prêt à racheter 40% des actions du Milan, versant dans les caisses de l'équipe le chiffre monstre de 500 millions d'euros», annonce le quotidien italien mardi. Cette société possède déjà 5% de Mediaset, le groupe de télévision privé de la famille Berlusconi. Toujours selon le journal transalpin, «il semble qu'un OK ait été donné» par le chef du gouvernement italien pour lancer les négociations avec les dirigeants émiratis. Malgré le chiffre d'affaires le plus important de Série A, le Milan AC a enregistré l'année dernière une perte de près de 32 millions d'euros et Silvio Berlusconi mais aussi sa fille Marina, présidente de la holding familiale Fininvest, «fatigués de combler les pertes de l'équipe», pourraient décider de vendre le club lombard.