Déçu et en colère, voilà dans quel état d'esprit on avait trouvé le président du CAB, Farid Nezar, après le match. Il parle de machination contre son équipe pour l'empêcher de gagner. Déçu et en colère, voilà dans quel état d'esprit on avait trouvé le président du CAB, Farid Nezar, après le match. Il parle de machination contre son équipe pour l'empêcher de gagner. Ecoutons le numéro un des Rouge et Bleu énoncer ses griefs…
Le CAB a fait match nul contre le MSPB, quel est votre commentaire ? Le partage des points me déçoit beaucoup. Franchement, je ne suis pas satisfait de ce résultat, mais je dois dire que le CAB a été victime d'un complot. Comment cela ? Je n'ai pas compris pourquoi les responsables du stade ont arrosé la pelouse. Je pense qu'il était facile de remarquer combien il était difficile de pratiquer le foot sur un terrain de cette qualité. On a remarqué le mauvais état de la pelouse, mais n'a-t-on pas l'habitude d'arroser cette pelouse avant les matchs ? C'était à nous de faire cette demande aux responsables du stade, et à nous de décider d'arroser la pelouse ou pas. Dans ce derby, on recevait, donc le choix nous revenait tout naturellement. Malheureusement, on a mouillé le terrain à notre insu. Je pense que c'est un complot. On l'a fait pour nous empêcher de développer notre jeu. On était favoris avant le match. Les résultats enregistrés par mon équipe plaident pour nous. Vous voulez incriminer le responsable du stade et le MSPB ? Je dirai qu'il n'avait pas à mouiller la pelouse, et cela a beaucoup aidé l'équipe qui ne pratique pas un bon football. On a vu que l'adversaire, lors de la rencontre, est resté en défense en refusant de faire le jeu. Il n'a fait que renvoyer le ballon à n'importe comment. Malgré cette arnaque, on est dans les normes. Les résultats de l'aller nous sécurisent. On a un match à jouer avant la trêve, on peut encore prendre des points. De toutes les façons les deux équipes concernées par la relégation en D2 sont déjà connues. Avez-vous discuté de l'état du terrain rendu difficile, selon vous, par l'arrosage avec le responsable du stade ? Bien sûr, je lui ai clairement expliqué que le fait d'arroser la pelouse était délibéré et dans l'intention d'aider l'adversaire qui n'est pas venu pour jouer, mais pour remballer le ballon. Et j'ai clairement expliqué que c'était au CAB qu'il revenait de prendre une telle décision. Vous dites que deux équipes sont d'ores et déjà condamnées à la relégation. Insinuez-vous qu'il s'agisse du MSPB et du NAHD ? Aujourd'hui, il y a bien deux clubs qui suivent péniblement le championnat. Ce n'est pas la peine d'en parler. Ils ne seront pas en mesure de se mesurer aux autres clubs et leur avenir est tout tracé. Ils joueront en D2 la saison prochaine. Malgré ce nul, le CAB fait un parcours intéressant… Nous avons tracé comme objectif le maintien, et les résultats enregistrés jusque-là sont rassurants. On va veiller à continuer la deuxième partie du championnat avec la même cadence. Ce que je n'ai pas apprécié, c'est cette tricherie pour nous mettre les bâtons dans les roues. Entretien réalisé par Mouloud B. Départ sur Tizi dès ce lundi Il n'y a pas eu de repos après le match contre le MSPB. Les coéquipiers de Samir Soualah devaient faire un décrassage dimanche, et voyager le lundi en direction de Tizi Ouzou où les attend un match face à la JSK, ce mardi. Les Cabistes ont évolué en chaussures à crampons moulés La colère du président du CAB n'était pas gratuite. En effet, on constate que lors de ce match les joueurs du CAB glissaient souvent. Il était très difficile de prendre ses appuis sur un terrain glissant comme on a pu le voir lors de la rencontre. D'ailleurs, Kab a dû changer de chaussures, mais c'était lors de la seconde mi-temps. L'attaquant du CAB est souvent tombé. Il faut savoir que la technologie a trouvé une solution pour que les joueurs évitent de tomber ou de glisser quand le terrain est mouillé, comme c'était le cas ce samedi lors de la rencontre entre le CAB et le MSPB. Il existe des souliers à crampons moulés qui sont utilisés quand le terrain est sec ; mais quand le terrain est glissant, gras ou lourd, les joueurs chaussent des crampons à vis. Des vis démontables, serrées à l'aide de clés à fourche. Certains joueurs prennent la peine de se doter de ce type de souliers de la meilleure qualité, sans attendre que le club les dote d'un tel équipement, mais dans notre championnat ils sont rares. Daira : «On a été surpris par l'état du terrain» «On a été vraiment surpris par l'état de la pelouse, qui était mouillée. Pourtant, il n'avait pas plu. On avait mis des souliers à crampons moulés, ce qui a fait qu'il nous était très difficile de prendre nos appuis. Il y a eu beaucoup de glissades. C'est la première fois que le terrain est mouillé. Tous les matchs que nous avions joués à Batna l'ont été sur terrain sec. Je ne comprends pas pourquoi cette fois on a arrosé la pelouse.»