A la fin du match contre le Paradou, un sentiment d'échec de déception dominait chez les Bel Abbésiens. Il y a quelques jours, Slimani déclarait en prévision du match face au PAC A la fin du match contre le Paradou, un sentiment d'échec de déception dominait chez les Bel Abbésiens. Il y a quelques jours, Slimani déclarait en prévision du match face au PAC : «Quand il est question de prendre des risques pour gagner un match, on sait le faire.» Face à Paradou, l'entraîneur des Vert et Rouge aligna cinq défenseurs. Où était la prise de risque ici ? Avec cette organisation, il donna l'impressions de vouloir accrocher un match nul. Ses attaquants commencèrent le match très bas. Le bloc resta regroupé entre ses buts et le rond central durant quarante-cinq minutes, hormis quelques incursions timides. Pourquoi une telle frilosité ? L'USMBA a pourtant prouvé qu'elle savait bousculer les grosses écuries en osant davantage. Le MOC, le WRB, l'ASMO entre autres peuvent en témoigner. Le PAC certes n'est pas du même calibre mais n'est pas non plus imbattable. Le MOC en sait quelque chose. Pourquoi ne pas avoir commencer avec quatre défenseurs et une équipe plus offensive ? En seconde période, Slimani a «monté toutes les lignes d'un cran» et le PAC a eu des frayeurs. L'USMBA doit croire en ses moyens. Plus opiniâtre, Bouhellal a flairé quelque chose. Des éléments comme Tadjer, Kelahnmer, Bouaicha, Touati et Maïdi apportent une vraie plus-value. Derrière, Hamdoud s'impose comme le patron aux côtés de Chétih et les autres stoppant toutes les tentatives dans les airs, grâce à un jeu de tête performant, dans les pieds par des tacles souvent virils mais toujours corrects. Au milieu, il a imposé son physique et son organisation dans tous les duels. Le milieu de terrain dévoila également une réelle aisance technique avant de déclencher. Devant, Touati joua juste avec les remuants Bouaïcha et Maïdi, des passes précises, des têtes chercheuses et un jeu dos au but qui déstabilisa la défense. Slimani, qui est allé jusqu'au bout de la logique et conscience, aligna une formation classique histoire de ne pas chambouler son échiquier estimant que son onze commençait à se dessiner et à retrouver ses marques. Mais c'était peine perdue. L'USMBA, malgré une entrée en matière prometteuse, paraissait essoufflée et sans jus. Seul Benzineb tenta quelques accélérations mais le club de la Mekkera proposa un jeu improductif et décousu. Rassurant en défense lors de la première période, les Vert et Rouge perdaient leurs duels face au PAC dont la mainmise sur le jeu démontrait la grande différence à tous les niveaux. Pour tous les connaisseurs, la différence lors de ce match s'est située à ce stade. M. O. Noureddine