Meftah : «On a besoin de plus de confiance à l'extérieur» Quelque peu déçu d'avoir assisté à la 1ére défaite de son équipe, le technicien suisse nous a livré ses impressions. Concernant le jeu de son équipe, Alain Geiger nous dira : « Je suis bien évidemment déçu de la prestation de mon équipe. Nous avons commis beaucoup d'erreurs techniques en multipliant les mauvais contrôles et les mauvaises passes. Tandis que sur le plan tactique, j'estime que nous avons joué trop facile. Par la suite, mes joueurs ont réduit la marque, mais c'était trop tard pour revenir dans la partie ». « L'arbitre nous a privés d'un penalty valable » Au cours de cette analyse, le nouvel entraîneur des Canaris n'a pas manqué de parler de l'arbitre à qui il reproche entre autres sa passivité sur certaines actions. Geiger faisait incontestablement allusion à l'action de Yahia Cherif à cinq minutes' de la fin de la rencontre comme il nous le confirmera : « Je pense qu'il y avait penalty vers la fin de la rencontre, mais l'arbitre central en a jugé autrement. C'est dommage, car mon équipe aurait eu la possibilité de revenir dans le match ». « J'ai vu une équipe différente de celle qui a joué face au CABBA » Le Suisse qui a suivi la première rencontre de cette phase retour face au CABBA, a souligné que son équipe n'est pas parvenue à reproduire le même jeu que celui présenté contre les Bordjiens : « J'ai assisté aujourd'hui à un jeu complètement différent à celui de la première rencontre. Ce qui a induit une baisse de régime. Maintenant, il est clair qu'évoluer à l'extérieur ce n'est pas la même chose qu'à domicile, mais ce n'est pas une raison de ne pas y croire ». « Je n'avais pas la possibilité de manager l'équipe » L'autre souci, dit-il, c'est de ne pas avoir obtenu sa licence d'entraîneur assez tôt. Chose qui l'a empêché de manager convenablement l'équipe. Le nouveau coach des Canaris nous dira à ce propos: « Ce fut compliqué pour moi. Ne pas obtenir ma licence de sitôt a constitué un casse-tête. Je ne pouvais pas bien manager l'équipe à partir de la tribune. Donner les consignes au cours de la rencontre est très important à ce niveau. Heureusement que je vais pouvoir le faire à partir de la prochaine rencontre ». « On va revoir tout ça cette semaine » En dernier, le technicien suisse estime que cette rencontre lui a permis de connaître davantage le niveau de son équipe, et cela lui donnera certainement plus de facilité pour apporter les correctifs qu'il jugera éventuellement nécessaires au cours des séances d'entraînements de la semaine: « Après ce que j'ai vu aujourd'hui, je peux dire qu'un gros travail doit se faire. On va tout revoir en détail cette semaine. Le problème est d'ordre psychologique. Les joueurs ont besoin de retrouver une certaine confiance à l'extérieur », nous a-t-il dit en conclusion Abdelatif A. Meftah : «On a besoin de plus de confiance à l'extérieur» Le capitaine des Canaris est revenu sur cette défaite face à l'USMH en soulignant que la situation n'est pas catastrophique, vu que la JSK est toujours en seconde position du classement. * Vous venez d'enregistrer, samedi face à l'USMH, votre 6e défaites de la saison. Qu'est-ce qui n'a pas marché ? Je pense que nous avons mal débuté le match. Nous avons été cueillis à froid alors que dix minutes de jeu ne s'étaient pas encore écoulées. Ce qui nous a découragés quelque peu. Par la suite, nous avons repris les choses en main vers la fin de la première période où nous avions mené pas mal d'actions offensives, mais sans pouvoir débloquer la situation. Le second but nous a scié les jambes. Malgré tout, nous avons réduit la marque en faisant le nécessaire pour tenter de revenir dans la partie, mais en vain. * Qu'est-ce qui vous a manqué pour ne pas parvenir à bien revenir dans la partie ? Je pense que sur l'action de Yahia Cherif, il y avait vraiment penalty. Si l'arbitre n'avait pas fermé les yeux, nous aurions eu une chance d'égaliser. Maintenant, il ne faut pas essayer de justifier cette défaite. Même nous, on n'a pas été à la hauteur, notamment en première mi-temps. * Ne pensez-vous pas qu'avec toutes ces défaites à l'extérieur, il y a de quoi avoir quelques inquiétudes ? Bien évidemment que cela m'inquiète. Mais ce n'est pas pour autant que je vais en faire une obsession. Nous devons tout simplement nous ressaisir en essayant de trouver les solutions nécessaires pour y remédier. Il est clair que l'équipe ne fonctionne pas convenablement en dehors de la maison. Le plus important, c'est que les joueurs soient conscients de cette lacune. * Le problème est-il d'ordre psychologique ? Peut-être, oui. Il est possible que nous ayons besoin de plus de confiance en nous. Mais à part ca, je pense que nous produisons du beau jeu. Le fait d'atteindre la surface de réparation adverse prouve qu'il existe un fond de jeu. D'ailleurs, nous avons nettement dominé les Harrachis lors des 20 dernières minutes. Je pense qu'il faudrait revoir tout ça pour rebondir. * N'avez-vous pas des regrets d'avoir raté aussi une belle occasion de rester collés au leader, alors qu'un seul point vous séparait du leader mouloudéen… Malgré tout, nous sommes toujours deuxième et on tient à cette position. C'est dire que la situation n'est pas critique. La phase retour est longue et tout peut aller très vite. Ce qui est néanmoins certain, c'est que nous allons nous ressaisir face au NAHD. Entretien réalisé par Abdelatif Azibi Affaire Hannachi - Kerrouche devant le tribunal de Tizi Ouzou 5 mois de prison ferme et 30.000 DA d'amende pour Kerrouche Le verdict mis en délibéré, il sera connu le 31 janvier 2010 $C'est hier que l'affaire opposant Slimane Kerrouche au président de la JSK a été présentée devant le tribunal près la cour de Tizi-Ouzou. Pour rappel, le président Hannachi avait il y a quelques semaines déposé une plainte pour diffamation contre son ancien vice-président, Slimane Kerrouche, qui l'avait accusé d'être coupable de plusieurs irrégularités dans la gestion de la JSK, falsification de contrats de plusieurs joueurs et achat d'appartements entre autres. Hannachi avait même cité dans sa plainte que Slimane Kerrouche serait derrière les graffitis signalés sur les murs de Tizi Ouzou touchant à l'intégrité du secrétaire général de la JSK. Pour sa part, Kerrouche a nié toutes ces accusations. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis une peine de cinq mois de prison ferme et une amende de trente mille dinars. Un verdict mis en délibéré, et qui sera prononcé le 31 du mois en cours. A. B. Retour sur une sortie ratée Une fois de plus, les joueurs de la JSK ont craqué à l'extérieur, samedi dernier, face à l'USMH. Alors que tout semblait bien parti lors de cette phase retour du championnat après une victoire à domicile face au CABBA où les joueurs kabyles ont su préserver leur invincibilité et retrouver une certaine confiance, après un stage réussi, ils ne sont pas parvenus à relever le défi de gagner leur 1ére rencontre à l'extérieur de la saison. Il faut dire que les Canaris n'ont pas bien entamé leur rencontre face à des Harrachis qui, en dominant dès les premières minutes, avaient pris confiance en eux. Profitant d'une faille défensive, l'adversaire du jour a ouvert le score après seulement 8' de jeu. Par la suite, beaucoup d'erreurs ont été commises par les Canaris au niveau des trois compartiments de jeu, ce qui a entraîné un second but en second période. Cette sixième défaite de la saison n'a fait que confirmer la fragilité des Kabyles hors de leurs bases. Une lacune sur laquelle le staff technique, à sa tête le nouvel entraîneur, devrait se pencher sérieusement pour donner à l'équipe cette stabilité qui lui fait défaut. Dur sans Coulibaly L'un des soucis majeurs s'est posé au niveau de la défense. Malgré d'excellentes prestations depuis le début de saison, le duo Belkalem – Berchiche n'a pas bien fonctionné samedi. D'après Geiger, beaucoup d'erreurs techniques ont été enregistrées à ce niveau. Sans remettre en question le niveau des joueurs alignés, l'absence d'Idrissa Coulibaly s'est nettement faite ressentir au niveau de l'axe. C'est d'ailleurs l'avis du président Mohand Cherif Hannachi qui a déclaré que le retour de l'international malien au niveau de l'équipe est impératif. Trop d'espace au milieu L'autre souci a été enregistré au niveau du milieu du terrain. D'après les observateurs, il y a eu trop d'espace entre la ligne défensive et le milieu du terrain, ce qui a causé la perte de plusieurs balles à ce niveau. De plus, le repli défensif des éléments du milieu et des attaquants se faisait très lentement. D'ailleurs, le technicien suisse n'a pas tardé à signaler cela à ses joueurs à la mi-temps. Ce qui a réduit les espaces, mais sans pouvoir rectifier toutes les erreurs commises. L'entrée tardive de Tedjar Ce qui mériterait d'être signalé, c'est l'entrée tardive du milieu de terrain, Saâd Tedjar. Incorporé à la 30e minute, l'international algérien a nettement fait bouger les choses à ce poste. Il a brillé par ses débordements des deux côtés de l'aire de jeu. En décidant de le mettre sur le banc des remplaçants, le staff technique a certainement ses raisons. Toutefois, Tedjar a marqué des points sous l'œil du nouvel entraîneur Geiger. Un remaniement dans la composante est plus que probable à l'occasion de la rencontre du week-end prochain face au NAHD. Tout se passe dans la tête ! Il est difficile de donner une signification précise à ce comportement à deux visages des Canaris, intraitables à domicile et fragiles à l'extérieur. D'après les observateurs, la cause ne pourrait être que d'ordre psychologique. Les Canaris se sentent en quelque sorte protégés à la maison et manque de confiance à l'extérieur. D'ailleurs, c'est le même avis que partage Alain Geiger qui estime que ses joueurs ont besoin de retrouver une certaine assurance. En étant conscient de cela, tout porte à croire que le volume de la préparation psychologique sera nettement augmenté en cette période compétitive, en prévision des différentes échéances qui se présentent pour les Vert et Jaune. I. F.