A quelques jours de la reprise du championnat, le Mouloudia se débat toujours dans la crise financiére à laquelle le président du club n'a pas réussi à trouver une solution. Une situation qui l'a mis dans une situation embarrassante, puisqu'il a même emprunter chez des particuliers lors du mercato hivernal pour s'offrir des joueurs afin de renforcer l'équipe, comme il l'avait promis. Cependant, cette crise financiére risque de prendre une autre tournure, pour la simple raison que les créanciers ont frappé une nouvelle fois à la porte du club pour réclamer leur argent. Après avoir accepté de repousser l'échéance de remboursement à plusieurs reprises suite aux explications fournis par les dirigeants du Mouloudia, on croit savoir que certains de ses créanciers auraient exigé d'avoir leur argent au plus tôt, faute de quoi ils entameront la procédure nécessaire pour geler les comptes du club. Si les créanciers mettent leur menace en exécution, le Mouloudia se retrouvera dans une situation très délicate, sachant que le club est déjà au bord de l'implosion.
Quelle solution pour la crise ? Seulement, il faut se demander comment le Mouloudia s'est retrouvé dans une telle situation avec toute la manne financiére débloquée cette saison par la Sonatrach, qui n'a ménagé aucun effort pour aider le club. A vrai dire, l'actuel bureau a commis beaucoup d'erreurs qui ont mené le club à cette situation ; à commencer par l'intersaison en misant des centaines de millions de centimes sur des joueurs qui auraient signé pour deux sous dans d'autres formations, sans parler du coût du staff technique et sa prise en charge qui s'avère très élevée, le recrutement au cours du mercato ainsi que d'autres dépenses inutiles. Le Mouloudia pouvait donc éviter cette crise financiére avec une gestion rationnelle, mais le problème qui se pose maintenant est comment s'en sortir de ce bourbier du moment que le reste de l'argent des sponsors ne renflouera les caisses du club que dans un mois, et la somme attendue ne pourra pas résoudre tous les problèmes financiesr, du moment que les dirigeants doivent subvenir aux besoins de leur équipe pour le reste de la saison et aussi honorer leurs dettes envers les créanciers. K. M.