L'ex-enfant terrible de Remchi, Oussad, aurait voulu que son retour dans l'équipe soit un retour gagnant, et beaucoup de déception était perceptible dans ses propos L'ex-enfant terrible de Remchi, Oussad, aurait voulu que son retour dans l'équipe soit un retour gagnant, et beaucoup de déception était perceptible dans ses propos. Il nous parle du match nul concédé face à El Harrach et de la phase retour qui s'annonce compliquée pour son équipe. Encore un semi échec à domicile, peut-on dire que les choses vont mal à l'USMB ? Ceux qui étaient au stade ont pu constater que nous avions réalisé une belle prestation, surtout en seconde période. Nous avions réussi à exercer un pressing dans le camp adverse qui aurait pu être payant avec un peu plus de réussite. Nous n'avons pas commis beaucoup d'erreurs, mais nous avons payé cash l'une d'elles. Cela veut-il dire que l'USMH ne vous était pas supérieure ? Absolument, il n'y a qu'à comptabiliser le nombre de fois où elle a été dangereuse. Elle a tout simplement eu de la réussite, c'est tout. Nous méritions, vu notre domination, de gagner ce match. Comment expliquez-vous le fait que le rendement de l'équipe s'est nettement amélioré une fois qu'elle a été menée à la marque ? Après avoir encaissé ce but, il nous fallait impérativement aller de l'avant pour égaliser. Notre tâche s'est trouvée compliquée car les Harrachis ont tout simplement refusé de jouer et cela même après notre égalisation. Nous avons continué à attaquer mais nos efforts n'ont pas été récompensés. Dans ce match, une victoire était largement à notre portée. Vous avez, à l'occasion de ce match, effectué votre retour dans l'équipe, cela a dû vous faire plaisir, n'est-ce pas ? Cela m'a surtout fait beaucoup de bien sur le plan moral, car j'ai traversé des moments très difficiles. J'ai même pensé à un certain moment arrêter ma carrière à cause de problèmes personnels. D'un autre côté, j'espérais une victoire ; cela n'a pas été le cas et je le regrette. L'entraîneur m'a fait confiance et j'ai tout donné pour être à la hauteur. Je pense que ma prestation a été satisfaisante et que c'est un pas vers une place de titulaire dans l'équipe. Vous avez dû vous souvenir, qu'il n'y a pas très longtemps, vous aviez été écarté de l'effectif … Ce sont des choses qu'on ne peut pas oublier, surtout si on est convaincu d'avoir été victime, disons, d'un malentendu. Je ne veux plus en parler, même si je garderais cela en tête toute ma vie. Cela me servira de leçon. Pourquoi n'avez-vous pas répondu favorablement aux offres, très intéressantes, qui vous ont été faites ? Pour la simple raison que c'est à Blida que je veux jouer et pas ailleurs. Je ne suis pas un ingrat et je n'oublierais pas que c'est l'USMB qui m'a permis de connaître le haut niveau. Je veux donner en retour à ce club où tout le monde m'a soutenu, à commencer par les supporters, dans les moments difficiles. Qu'est-ce qu'il y a de changé avec la venue de Mouassa ? D'abord les rapports humains. C'est quelqu'un qui communique beaucoup avec nous et qui se donne le temps d'écouter les joueurs. A partir de là, l'ambiance à l'entraînement est excellente et les séances ne sont plus une corvée comme elles l'étaient pour tout le monde auparavant. C'est un technicien avec qui nous ne pouvons que progresser et améliorer nos résultats. Vos supporters veulent que vous gagnez des matchs, le leur promettez-vous ? Il est certain que cette mauvaise série de résultats va prendre fin très bientôt. Il est vrai que nous avons perdu beaucoup de points mais le championnat est encore long et nous allons, c'est certain, nous ressaisir lors de la phase retour. Il y aura aussi un nouvel état d'esprit dans l'équipe et ceci aura des répercussions sur notre rendement. Votre prochain rendez-vous est un match de coupe face au MB Constantine. Un commentaire ? Nous allons nous battre pour arracher la qualification. Cela nous permettra de faire plaisir à nos supporters qui, jusque là, ont été déçus. Entretien réalisé par Slimane Baghdali Réunion Zaïm – Mouassa aujourd'hui Le président de l'USMB va recevoir aujourd'hui son entraîneur, Kamel Mouassa, et les membres du staff technique. Comme prévu, les techniciens vont présenter leur bilan, et surtout les mesures qui doivent être prises pour réussir la phase retour. Zemmouchi chez le médecin Touché à la cheville à dix minutes de la fin du match face à l'USMH, Abderaouf Zemmouchi a terminé la partie en traînant la patte. Le joueur s'est rendu hier chez un médecin spécialiste pour être fixé sur la nature de sa blessure. La pelouse de Tchaker en piteux état Elle était gorgée d'eau, mardi passé, la pelouse du stade Tchaker et cela à cause des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région de Blida. A la limite du praticable, elle a beaucoup gêné l'évolution des joueurs harrachis et blidéens qui n'ont pas, et pour cause, présenté un spectacle de haute facture. La leçon de maths… Avec quatorze points au compteur, les Vert et Blanc de Kamel Mouassa n'ont pas assurés le maintien. Mais même en réalisant une fin de parcours moins bonne que l'an passé les Blidéens ont les moyens d'atteindre la barre fatidique des trente-six, voire trente-huit unités qui serait synonyme de salut. Avant d'être l'entraîneur reconnu qu'il est, Kamel Mouassa, en plus d'être un excellent footballeur, était professeur… d'EPS, pas de mathématiques. Pourtant, les chiffres il connaît, comptant habilement et maîtrisant ainsi parfaitement la subtile moyenne anglaise. Le coach de l'USMB a donc dû bosser sur l'équation lui permettant d'assurer la pérennité du club en D1. Il est en effet d'usage, dans notre championnat, de fixer la barre du maintien à environ trente-six points. Les Blidéens ont donc, au moins, vingt-deux unités à prendre lors des dix-sept dernières journées de championnat pour atteindre leur premier, et vital, objectif. L'objectif minimal Face à plusieurs équipes, surtout celles qui sont venues à Blida, les camarades de Zemmouchi ont bêtement laissé passer l'occasion d'atteindre leur objectif minimal à seize, voire quatorze unités, se faisant prendre en contre comme des enfants par les attaquants de la JSK, l'USMH et autres, alors que la victoire leur tendait les bras. Vingt-deux points donc, soit cinq victoires et sept nuls, c'est ce qu'il faudra aller chercher le plus vite possible pour s'éviter une fin de saison nerveusement usante. Voilà une tâche qui semble à la mesure des Blidéens, s'ils se montrent moins naïfs. La saison dernière pourrait servir de modèle aux joueurs de l'USMB. En effet, au soir de la 16e journée ils comptaient 16 points. Les Blidéens avaient donc carburé au super dans la seconde moitié du parcours, récoltant vingt-trois points en quinze matchs. Dans le même laps de temps, et à titre de comparaison, il faudra à cette équipe de réaliser le même parcours que l'an passé, et dans ces conditions, ils ont donc largement les moyens de dépasser la barre des trente-six points. Pour y parvenir, Mouassa espère compter sur une deuxième partie de saison en fanfare de certains joueurs puisque, dit-on, l'histoire n'est qu'un éternel recommencement. En effet, la saison précédente les attaquants de l'USMB avaient inscrit onze buts lors des quinze dernières journées et ces réalisations étaient l'œuvre de six joueurs différents. La plupart d'entre eux ne sont pas là, et se sont d'autres éléments qui se doivent d'être les moteurs d'une belle fin de saison blidéenne. Mais le calendrier se prête-t-il à ce que les joueurs de la Ville des roses sortent la tête de l'eau ? La plupart des points de l'exercice précédent avaient été récoltés à domicile. Cette saison, les joueurs de l'USMB n'auront que huit réceptions (contre neuf l'an passé) au programme pour neuf matchs à l'extérieur. Or, cette saison l'USMB est la pire équipe à domicile avec deux victoires seulement. Il faut «faire la loi» chez soi Il faudrait donc changer le fusil d'épaule et se remettre à faire la loi chez soi. Pour cela, les joueurs de Blida doivent aller à l'essentiel et cela signifie qu'ils ont tout intérêt à être en constante recherche d'efficacité. Le beau jeu c'est bien, mais marquer des buts c'est mieux. Le football ne ressemble en rien au patinage artistique. Il n'y a pas de notes «techniques», on gagne des points quand on met le ballon dans les filets un plus grand nombre de fois que l'adversaire. C'est ce que doivent réapprendre à faire les joueurs de l'USMB au plus vite. Prendre quinze, voire dix-huit points à Blida est faisable, mais pour cela, il faudrait être très fort. Il faut ranger les calculettes pour enfiler le bleu de travail. Slimane Baghdali