Tant qu'il évoluait en Ligue 1, Dimitri Payet n'a jamais dépassé les 15 millions d'euros sur le marché des transferts. C'est sur cette cote maximale que l'intéressé a quitté Marseille pour rejoindre Londres et West Ham à l'été 2015, avec le succès que l'on sait. Très vite, les supporters des Hammers l'ont adopté, lui dédiant une chanson, et Slaven Bilic lui a rapidement confié les clefs du jeu. Une montée en puissance, confirmée chez les Bleus, lors du dernier Euro, telle que sa valeur marchande a pris une dizaine de millions d'euros en l'espace d'un an, oscillant désormais entre les 25 et 30 millions. Oui, mais voilà, West Ham ne parvient pas à confirmer cette saison, et se morfond dans la zone rouge à la veille d'un périlleux déplacement à Liverpool ce dimanche (17h30). En 14 journées, les Londoniens ont déjà perdu huit fois – pour seulement trois victoires. Et malgré quelques fulgurances, Dimitri Payet lui-même peine à peser sur les débats. Pour autant, sa cote demeure constante outre-Manche – témoin, l'intérêt non dissimulé que lui porteraient des cadors de la Premier League, tels que Manchester United ou Arsenal. Une relégation de West Ham au printemps prochain ferait ainsi bien des heureux. Le Times nous apprend ce samedi que le Réunionnais dispose d'une clause spécifique dans son contrat, qui court jusqu'en 2021, en cas de descente du club en Championship. Un point qui lui permet d'abandonner les Hammers pour n'importe quel prétendant, moyennant un chèque de 18 millions d'euros. Autant dire une bagatelle pour une cylindrée anglaise rapporte Football.fr.