«J'aurais aimé rester, mais je suis convaincu que l'équipe ira en finale» Finalement, la blessure de Yacine Bezzaz est plus compliquée que prévu, puisque les ligaments et le ménisque ont été touchés. La mort dans l'âme, le joueur de Strasbourg a dû quitter ses coéquipiers hier pour aller approfondir les soins en France et se rétablir pour rejouer avec son club le plus tôt possible. Dans une action confuse face au Mali, Bezzaz s'est pris le pied dans la pelouse délabrée du stade du 11-Novembre de Luanda, avant d'être violemment heurté par un joueur malien. Conséquence : le genou de l'attaquant algérien a craqué. Confirmation le lendemain : les ligaments et le ménisque sont touchés. C'est le 3e joueur à quitter le stage Finalement, cette CAN n'a pas vraiment porté chance aux Verts qui ont perdu, coup sur coup, trois joueurs, mais pour des raisons différentes. Lounès Gaouaoui n'a pas eu le temps de s'entraîner ne serait-ce qu'une fois avec ses coéquipiers, avant de plier bagage pour aller se faire opérer à Paris pour une appendicite. Lemmouchia le suivra la veille du match Algérie-Mali pour être au chevet de sa soeur malade (la vraie raison est que le joueur de l'Entente n'a pas accepté d'être sur le banc pour le deuxième match consécutif). Maintenant, c'est au tour de Bezzaz de quitter ses coéquipiers à cause d'un genou récalcitrant. Il arrivera ce matin à Strasbourg Yacine Bezzaz a quitté hier l'hôtel Continental, pour prendre le vol de l'après-midi à destination de Paris d'où il ralliera Strasbourg. Par la suite, il devra subir des examens approfondis pour connaître la nature exacte de sa blessure au genou. Le staff médical du RC Strasbourg sera appelé à le remettre sur pied, car le club alsacien, qui lutte pour son maintien en L2, a besoin de son attaquant algérien. Pour sa première Coupe d'Afrique des nations, Bezzaz a joué de malchance en se blessant dès le deuxième match, après une prestation correcte face au Mali et une entrée par très remarquée face au Malawi, à l'image de tout le groupe, pour des raisons que l'on sait. M. S. «J'aurais aimé rester, mais je suis convaincu que l'équipe ira en finale» * Est-il vrai que allez devoir quitter le stage aujourd'hui (Ndlr. (Entretien réalisé hier matin) ? En effet, je dois prendre le vol de Paris pour ensuite rallier Strasbourg afin de subir des examens approfondis et effectuer des séances de rééducation, avant de pouvoir reprendre l'entraînement et la compétition. * Quand avez-vous pris cette décision ? Hier. D'un commun accord avec le staff technique et le staff médical, nous avons jugé que ma présence ici était inutile et que la priorité était de me soigner convenablement pour reprendre l'entraînement et la compétition le plus tôt possible. * Avez-vous une idée sur la durée de votre indisponibilité ? Inch'Allah dans un mois, je reprendrai la compétition, mais je ne prends pas la tête, c'est le mektoub et je dois l'accepter. * Mais avouez que vous n'avez eu beaucoup de chance avec les blessures ? Que voulez-vous que j'y fasse ? C'était ma première Coupe d'Afrique et je voulais vraiment la réussir, mais cette blessure, qui est venue au mauvais moment, en a décidé autrement. Allah ghaleb, je dois prendre mon mal en patience et me préparer pour le match amical de mars et inch'Allah la Coupe du monde. * Avec le départ de Gaouaoui, Lemmouchia et aujourd'hui du vôtre, ne craignez-vous pas que ces absences n'influent sur le rendement du groupe ? Franchement non, car depuis le début de la phase finale, nous avons souffert des blessures avec l'indisponibilité de Yahia et Meghni. Si cela ne nous a pas empêchés de nous qualifier en quarts de finale, ça ne nous empêchera pas aussi d'aller en finale. * Sincèrement Yacine, auriez-vous aimé rester avec vos coéquipiers ? La question ne mérite même pas d'être posée car même blessé, j'aurais peut-être aidé le groupe à ma manière. Je suis toutefois convaincu que même sans moi, l'équipe ira en finale. R. B.