Les Espérantistes, qui avaient terminé la saison écoulée en seconde position derrière l'US Oued Amizour, Les Espérantistes, qui avaient terminé la saison écoulée en seconde position derrière l'US Oued Amizour, peinent cette année à rivaliser avec des équipes pourtant de moindre calibre. Alternant le bon et le moins bon, l'Espérance occupe, après la fin de la phase aller, la très inconfortable 13e position, synonyme de reléguable (les clubs classés de la 11e la 16e position rejoindront la division inférieure). Sur les quinze matches disputés, l'ESDEM n'a récolté que 15 points sur les 45 possibles, une moyenne de un point par match. Cette maigre récolte est inexplicable du fait de la stabilité du staff technique et de l'effectif de la saison passée qui n'a pas grandement changé. Il est vrai que le club a souffert en recevant ses adversaires au stade de Zemmouri, loin de ses inconditionnels dont le stade fétiche n'a été homologué qu'à deux journées de la fin de la première partie du championnat mais il n'en demeure pas moins que le déclic tant attendu ne frappe toujours pas à la porte en dépit des deux rencontres (nul contre l'OC Azazga et défaite face au CRBTO) jouées à domicile sur la toute nouvelle pelouse du stade Mohamed-Boumghar. Curieusement, au vu des résultats enregistrés jusque-là, on déduira que les Sudistes de la wilaya de Tizi-Ouzou s'expriment beaucoup mieux hors de leurs bases (9 points ramenés de l'extérieur : deux victoires et trois nuls) et seulement six points engrangés à domicile (une victoire et trois nuls). Pour l'entame de la seconde moitié du championnat, des proches de l'Espérance nous ont signifié que le salut viendra par le renforcement de l'équipe par les jeunes qui ne rechignent pas à l'effort et ne manquent pas de discipline tactique. Par ailleurs, cela s'est vérifié pendant cette mini trêve où plusieurs juniors ont montré beaucoup de volonté et de choses positives, à l'image de Madani, Bouzouagh, Zerrouki et Belkemoune. Même le duo d'entraîneurs Sahraoui-Matki se montre imperturbable et le premier cité nous dira : « Si nous en sommes là, c'est pour plusieurs raisons : le fait de jouer à l'extérieur, le manque de moyens, plusieurs joueurs blessés et aussi le facteur chance, car nous avons dominé de bout en bout certaines rencontres, malheureusement sans les remporter mais nous allons nous ressaisir ». La phase retour qui démarrera vendredi ne s'annonce pas de tout repos pour les gars du président Mahmoud Salemkour qui recevront la JS Akbou, leader du groupe, qui carbure à plein régime. A cet effet, le gardien Aouadi nous déclare : « Akbou ou une autre équipe, nous ne laisserons aucun point nous échapper, nous sortirons le grand jeu et nous remporterons ce match. Personnellement, je ferai l'impossible pour garder ma cage vierge ». Dans ce groupe, l'écart séparant les clubs classés aux premières loges et ceux de la queue n'est pas sécurisant, ce qui fera de la course au titre ou au maintien une véritable bataille. Cette phase retour s'annonce difficile pour toutes les équipes car le piège imposé par la Ligue (six clubs qui rétrogradent) risque de laisser des séquelles dans les trois groupes de la Régionale 2, dont celui réservé aux clubs de Kabylie. S. Slimane