Bougherra : «Pendant longtemps, je n'ai connu que des échecs, mais nous ne voulions pas être la génération de la honte» «Quand j'arrêterai, je me rendrai compte de ce qu'on a fait. Je me souviens de mes débuts, on jouait partout et nulle part, on a même évolué à Goussainville, au fin fond de La région parisienne. Pendant longtemps, je n'ai connu que des échecs. On a échoué à se qualifier au Mondial-2006, puis aux CAN suivantes (...) Je ne me suis jamais dit : «Que fais-tu dans cette galère ?» Avec Nadir (Belhadj), Karim (Ziani), Antar (Yahia), on s'est donné une mission : nous ne devions pas être la génération de la honte. On n'a jamais lâché, on voulait rentrer dans l'histoire par la grande porte (...) (Les nouveaux joueurs) savent qu'on a galéré, on leur raconte... Ils sont demandeurs. Sofiane (Feghouli), Faouzi (Ghoulam), Yacine (Brahimi), Saphir (Taïder)... Ils sont à l'écoute ! Et ça rend ce groupe propre. Depuis que je suis capitaine, je n'ai jamais eu la moindre bagarre à gérer par exemple.»