Les Blidéens héroïques Stade : 1er-Novembre Batna Affluence : faible Arbitre : Boumaza, Aïssaoui, Zeghad. Avertissements : Bourahli (15) CAB Chebira (15), Defnoun (45) Djemaoune (52), Abed (55), Kraïmia (79) USMB CAB:Aouiti, Soualah, Daïra, Chebana, Aribi, Bensaci (Bentoumi 46'), Fezzani (Kerboua 84'), Benhassane, Kebia (Boukhlouf 46'), Bourahli, Messadia. Entraîneur : Bouarrata USMB :Ghalem, Chaouaou, Chebira, Defnoun, Belahouel, Kraïmia, Harizi, Herbache, Abed (Zemmouchi 90'2), Telbi, Djemaoune. Entrraîneur : Mouassa Elles avaient toutes les raisons du monde pour se donner à fond, les deux équipes qui se sont retrouvées sur la pelouse du stade de Batna, Samedi, mais la réalité du terrain sera toute autre. Les rares spectateurs assisteront à un jeu décousu et sans grande inspiration. Les Blidéens, décidés à prendre une sérieuse option sur le résultat final, se montreront dangereux (3') ; Djemaoune profitera d'un mauvais renvoi pour mettre à contribution le portier Aouiti qui sera suppléé par Soualah. Ce dernier détournera le cuir en corner. Les locaux ne seront pas en reste et répliqueront par Bensaci (24' )suite à un coup franc, démarquera Daïra mais son tir frôlera la transversale de Ghalem. La plus grosse occasion de cette première mi-temps se situera 42' où Herbache verra son coup franc détoutrné in extremis par un défenseur batnéen. La mi-temps sera sifflée sur un score nul et vierge, qui illustre le peu d'engagement de la part des joueurs des deux camps. Les Blidéens joueront quelque peu la montre dès l'entame de la seconde période. Ils se regrouperont dans leur camp, laissant Abed seul en pointe,qui, à la 66', suite à un contre rondement mené a failli tromper Aouiti. A partir de cet instant, la domination fut toute batnéenne et les poulains de Bouarrata mèneront plusieurs rushs, sans grande conviction. Le plus tranchant sera à la 74' minute et signé Messadia. Ghalem sera impérial sur ce coup et sauvera la situation. Il était dit que le réalisme serait plutôt blidéen. Les joueurs de la Ville des roses prendront ce qu'ils sont venus chercher à Batna, c'est-à-dire le point du nul. Ceux du CAB n'auront à s'en prendre qu'à eux-mêmes, car ils ont singulièrement manqué d'ambition. M. B. Negrache: «Je veux être compétitif le plus tôt possible» Permettez-nous de vous souhaiter la bienvenue… Je vous en remercie et c'est avec grand plaisir que je répondrais à vos questions. Tout d'abord, pouvez-vous nous rappeler votre parcours ? J'ai 26 ans et je suis né dans la banlieue parisienne. Je suis marié et père d'une petite fille. J'ai fait toutes mes classes à Istres et ce, jusqu'en seniors. J'ai rejoint les rangs du Red Star de Paris où je suis resté deux saisons. Mon contrat a pris fin avec ce club au mois de juin 2008. Comment se sont établis les contacts avec la direction de l'USMB ? C'est une personne installée en France et qui me connaît bien qui a, en quelque sorte, servi d'intermédiaire. Elle a parlé de moi au président Zaïm qui, par la suite, a étudié mon CV. Et après ? J'ai été invité à me rendre à Blida et c'est ce que j'ai fait. J'ai signé mon contrat et je suis retourné en France pour régler des affaires personnelles. Une rumeur a fait état de la résiliation de votre contrat, quelques jours après avoir été signé. Qu' en est-il au juste ? Tout cela est de l'histoire ancienne. J'ai eu vent de cela et j'en étais très étonné. Cela est sûrement dû au fait que j'ai mis du retard pour rejoindre le reste de l'effectif. Je suis un homme de parole et, pour moi, un contrat n'est qu'un bout de papier. J'ai donné mon accord au président Zaïm de jouer pour Blida et rien ne me fera changer d'avis. Vous avez quand même quitté Blida après les trois premières journées du championnat. Quelles en sont les raisons ? Permettez-moi de ne pas répondre à cette question.Tout cela fait partie du passé. Le plus important est que je sois à Blida et prêt à honorer mon contrat. On vous attendait un peu plus tôt. Pourquoi alors ce retard ? Je suis marié et père d'une petite fille. J'avais à régler toutes les formalités administratives les concernant et cela a pris beaucoup de temps. J'en suis le premier à être désolé, car cela m'a fait rater des séances d'entraînement. Peut-on comprendre par là que vous serez en famille à Blida ? C'est certain. Je ne peux pas me passer de ma petite famille. Sa présence à mes côtés me permettra de bien faire mon travail. Le président Zaïm m'a promis un appartement. Ma femme et ma fille vont me rejoindre au plus tard dans trois semaines. Content d'être avec le groupe ? Bien sûr. Je suis un joueur professionnel et je suis satisfait de rejoindre enfin le reste de l'effectif. Je veux maintenant me mettre au travail le plus tôt possible et surtout rattraper le temps perdu. Vous risquez d'être en retard par rapport au reste du groupe. Qu'en pensez-vous ? Aucun souci de ce côté. Après mon départ de Blida, je n'ai pratiquement pas pris de repos. Après cela, je me suis entraîné quotidiennement pour entretenir ma forme. C'est certain, je suis en retard sur le plan physique par rapport au reste du groupe. Je ne pense pas être compétitif pour le prochain match du championnat (face au CAB, ndlr), mais pour la suite, je pense que ça ira. A quel poste préférez-vous évoluer ? Je peux jouer à tous les postes de l'attaque et cela ne me pose aucun problème d'évoluer au centre, à droite ou à gauche. Je suis, bien sûr, au service de l'équipe et je jouerai là où le voudra l'entraîneur. Entretien réalisé par Slimane Baghdali Mouassa : «Mes joueurs se sont bien battus» «Je ne peux que féliciter mes joueurs qui ont appliqué comme il se doit les consignes qui leur ont été données, et qui se sont bien battus. Leurs efforts ont été récompenses par ce point qui est excellent pour le moral. Ce nul nous permet d'entrevoir l'avenir avec plus de sérénité. Suite à un manque de chance et de réussite, nous avons gâché de superbes opportunités. Cette maladresse devant les buts nous prive d'une victoire. C'est dans ce domaine que nous avons à nous améliorer. Ce point est bon à prendre devant une coriace équipe de Batna.»
Bouarrata : «Trop de maladresses devant les buts» «Nous avons eu affaire à une équipe de l'USMB courageuse, et qui s'est battue sur tous les ballons. D'un autre côté, nous avons raté un grand nombre d'occasions et nous aurions pu prétendre à mieux. Nous aurions pu gagner avec un peu plus de réussite et surtout de réalisme. Il nous manque ce finish, et c'est dans cette optique que nous allons travailler. J'ai d'ores et déjà averti mes joueurs. Pour ce qui de ce qui reste du championnat, ce sera difficile.» Ezechiel non retenu L'international tchadien était très déçu quand, juste avant le départ vers Batna, on lui apprendra que sa licence n'était pas prête et que de ce fait, il ne pouvait jouer ce match face au CAB. La faute incombe au secrétariat de la LNF qui avait pourtant en main un dossier complet qui a été déposé dans les temps. Le dernier match de Bouarata ? En recevant l'USMB à Batna, le Chabab joue une carte importante pour son maintien. Dans les hautes sphères du club, on laisse entendre que le CAB pourrait assurer à hauteur de 70 % ses chances de maintien en battant Blida. Mais on laisse entendre dans l'entourage du club que le match contre l'équipe de la ville des Roses serait le dernier pour le coach Bouarata. Il est clair que nous donnons cette information au conditionnel ; car rien n'est officiel. En effet, on laissait entendre avant le match qu'une défaite signifierait le divorce entre le CAB et son staff technique. C'est dire si les rapports sont devenus tendus. La victoire sauverait-elle la situation ? Très difficile d'être affirmatif. Il semble que la situation de la dernière semaine a envenimé les choses un peu plus. On ne reviendra pas dans les détails sur le cas Kab, un de plus, après Frioua et Cheriet. Le cas du défenseur Frioua est regrettable. Défenseur fougueux, il était le capitaine de l'équipe. Au moment où son équipe jouait le match contre Blida, il se trouvait à quelques centaines de kilomètres de la ville de Batna parce qu'il n'est plus concerné par le CAB. Ayant contracté deux déchirures musculaires, il a été renvoyé du club. C'est une saison à mettre aux oubliettes pour Frioua, mais il pourrait revenir au sein de son équipe, si le président Nezar redevenait plus conciliant à son égard. Et le coach dans toute cette histoire, sommes-nous tentés de dire ? Restera, restera pas ? Question ambiguë. Bouarata a menacé de partir plus d'une fois, il avait même quitté le stage après la prise de bec avec Frioua et Cheriet. Il est parti une deuxième fois, après le problème lié au joueur Kab. Alors, jamais deux sans trois ? Trop de questions en suspens, mais qui vont trouver des réponses incessamment. La direction du CAB observe un black-out sur l'information. Nezar était à Alger, il est rentré vendredi tard dans la soirée. «Ni pour les sponsors, ni pour le contact d'un technicien», coupe le numéro un du club. Pourtant, une information laissant entendre que le CAB aurait contacté un coach à Alger avait parue dans la presse de samedi. Mechiche a-t-il été contacté ? Dans l'entourage du club, on laisse entendre que les contacts avec des coachs susceptibles de remplacer Bouarata ont été déjà entamés. Peut-on croire à cette information ? Affirmatif, le CAB ne peut pas se permettre de rester sans rien faire, sachant qu'il y a une possibilité de se séparer de son entraîneur. On ne fait qu'analyser une situation, que les choses soient claires pour tout le monde. L'entourage du club laisse croire que les contacts avec Mechiche ont été établis. Mechiche se dit surpris par l'information et dément catégoriquement qu'il ait été contacté par les Cabistes. «Je pense que le CAB est dirigé par le même entraîneur et je ne comprends pas votre question. Personne ne m'a approché», affirme-t-il. M. B.
