Daniel Riolo, sur son blog, estime que le revirement du choix de sélection annoncé pour Nabil Fekir est une question économique : «Personne n'a, en effet, obligé Fekir a d'abord choisir l'Algérie en déclarant que c'était son pays. Personne ne l'a obligé à parler du choix du cœur. Et l'entendre dire ensuite que son choix serait celui qui serait le plus en phase avec ses intérêts à quelque chose de troublant. Quand j'ai entendu ce mot : « intérêt », j'ai compris que le revirement était possible, annoncé. Et quand son président, Jean-Michel Aulas s'en est mêlé, tout est devenu clair. Le cœur a alors vite laissé place à la raison. Et soyons clair, à la logique de l'oseille. « On va l'aider à choisir », a lâché Aulas la semaine dernière. Comment être plus clair ? » Pour Riolo, et comme rapporté par But Football Club, entre le futur contrat de Nabil Fekir et la juteusse indemnité de transfert que pourrait en tirer l'Olympique Lyonnais, la question financière aurait donc poussé toutes les parties vers le maillot bleu, en toute logique : « Lyon n'a aucun intérêt à voir Fekir choisir l'Algérie. C'est une perte de valeur conséquente sur le marché des transferts. Et l'OL a besoin de vendre les vedettes de son centre de formation. En plus, cette histoire tombe pile au moment de la négociation de son nouveau contrat. Si on avait l'esprit tordu, qu'est-ce qu'on irait pas imaginer... Logiquement Fekir a facilement compris que faire une carrière en équipe de France était autrement plus rentable qu'avec le maillot vert. »Et Riolo de conclure, avec son fatalisme si caractéristique... « La sélection n'est finalement rien d'autre qu'un club. Et quand on peut choisir, c'est toujours l'intérêt qui prévaut, l'oseille.»