Le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, ne veut en aucun cas voir Nabil Fekir jouer pour l'Algérie. Pour le boss lyonnais, il doit opter pour la France. Seulement, il faut savoir que Aulas ne veut pas voir Fekir avec l'Algérie, pas pour une histoire de rancœur ou de haine envers l'Algérie. Non, ce n'est pas à cause de ça sachant que c'est un très bon ami au président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. Idem pour son conseiller Bernard Lacombe. Selon les informations en notre possession, Aulas veut en fait s'assurer une grande recette financière au club, lorsque le contrat du joueur sera vendu. Certes, il n'a pas pensé au souhait du joueur, ni à son avenir sportif puisqu'avec la sélection nationale, le joueur aura progressé et connaîtra d'autres sensations avec les compétitions dans lesquelles il prendra part, mais Aulas a pensé à l'intérêt de son équipe. Selon un des agents les plus influants en France, Aulas pense qu'avec un statut d'international français, le contrat de Nabil Fekir sera vendu pour une somme colossale meilleure que s'il était international algérien. Autrement dit, l'enjeu est nettement bien loin du volet sportif. Aulas pense argent, au moment où Fekir voulait faire plaisir à ses parents. Réponse dans les tout prochains jours. Aulas (p-dt. OL) : «Nabil a répondu clairement et avec calme à propos de son choix» Le président de l'Olympique Lyonnais, qui n'a pas hésité à comparer sa jeune pépite algérienne au quadruple Ballon d'Or mondial du FC Barcelone, Lionel Messi, est, de son côté, sorti de sa réserve hier pour s'adresser aux personnes qui interpellent Nabil Fekir à rejoindre la sélection nationale. Jean-Michel Aulas, qui espère voir son poulain choisir l'équipe de France pour des raisons purement commerciales, sachant qu'un international français est bien mieux vendu peut-être qu'un jeune international algérien, a posté un commentaire bien significatif sur son compte Twitter officiel, ce samedi : «Pour Nabil, il vous a répondu clairement avec calme à propos de son choix.» «C'est pourtant difficile de résister à 20 ans à une telle pression !» Le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, visiblement surpris de constater qu'il comptait dans son effectif un joueur algérien mûr et responsable, a insinué que Nabil Fekir était vraiment soumis à une grosse pression. De la part de qui ? C'est une question à laquelle on peut répondre sans trop y réfléchir lorsque l'on sait qu'il paraît bien clair dans les propos du président Raouraoua et de l'entraîneur Gourcuff que cette pression ne provient pas du côté algérien : «C'est difficile de résister à 20 ans à une telle pression.»
