«Il ne faut pas enterrer le Maroc» De pluies diluviennes se sont abattues avant-hier sur l'île portugaise de Madère, faisant pas moins de 40 morts (bilan encore provisoire) et causant également des dégâts matériels très importants. Ces intempéries, d'une rare intensité dans cette région, ont provoqué plusieurs inondations, des éboulements et des chutes d'arbres. Les habitants ont d'ailleurs été invités à rester chez eux et d'éviter de circuler dans les rues. L'aéroport international de Madère a été fermé. Voulant avoir des nouvelles du joueur algérien, Rafik Halliche, qui y réside, on a donc pris le soin de le contacter. D'emblée, l'ancien Nahdiste a tenu à nous réconforter et rassurer les Algériens, en nous faisant savoir qu'il se portait bien. Il a dit qu'il a pris la décision de rester à lamaison, en attendant que le calme revienne. «Dieu merci, je n'ai pas été touché par cette catastrophe qui s'est abattue sur l'île de Madère. Depuis déjà quelques jours, la pluie ne cessait pas de tomber, avant que le drame ne survienne. Il y a eu beaucoup de morts ici et des dégâts matériels considérables ont été enregistrés. La population est vraiment sous le choc, étant donné qu'il n'est pas fréquent de voir ce genre de catastrophe. J'essaye de rester à lamaison le plus de temps possible et puisque que je suis blessé, j'en profite pour me reposer et éviter de bouger.» «Je vais passer une 2e échographie pour savoir si je pourrai jouer face à la Serbie ou pas » Le longiligne défenseur des Verts n'est pas encore fixé quant à sa participation ou pas au match amical que livrera la sélection nationale face à la Serbie le 3mars prochain, au stade du 5-Juillet. «Jusqu'à l'heure actuelle, je ne sais pas si je pourrai prendre part à cematch amical face à la Serbie. Je dois passer dans les tout prochains jours une 2e échographie pour voir plus clair. Tout ce qu'on a pu dire surma participation n'est que pur mensonge, car moi-même, je n'en sais rien encore.» «Mon club n'a rien envoyé à la FAF» Concernant l'information selon laquelle des responsables du Nacional Madeira auraient envoyé dernièrement une lettre à la FAF, la mettant en garde contre la participation de leur joueur à cette rencontre amicale,Halliche, tout étonné, dément : «Je dois dire que vousme surprenez là. A aucun moment le club nem'a signifié qu'il avait envoyé une lettre ou quelque chose du genre à la FAF. C'est totalement faux, ce qu'on a pu écrire à ce sujet. Le sélectionneur national ne prendra jamais de risques, s'il juge que je ne suis pas apte à jouer. Qu'on arrête donc de raconter n'importe quoi.» «Il ne faut pas enterrer le Maroc» L'Algérie connaît depuis avant-hier, ses futurs adversaires en éliminatoires de la CAN 2012. Ce sera la Tanzanie, la République centrafricaine et le Maroc. Ce dernier, qui paraît comme le gros morceau parmi les trois cités, reste néanmoi n s très loin de son véritable niveau ces dernières années et pour une fois, l'Algérie semble l'équipe la mieux armée et faisant office de favorite du groupe. Cependant, le libéro des Verts ne l'entend pas de cette oreille : «Je ne peux dire que c'est un bon tirage pour nous, car en football, rien n'est gagné d'avance.C'est un tirage piège et un peu délicat pour notre équipe. On va rencontrer leMaroc, une sélection très coriace qui peut se rebiffer à n'importe quel moment. C'est vrai qu'elle ne s'est pas qualifiée à la dernière CAN, mais rien ne nous dit qu'elle se laissera faire et louper de nouveau une participation au prochain tournoi continental. Les matchs Algérie- Maroc sont des derbies et ont toujours été indécis. Donc, pas la peine de crier victoire avant l'heure et enterrer cette équipe marocaine.» « La Tanzanie et la RCA sont à prendre au sérieux » « Il n'y a pas que le Maroc dans notre groupe. Il y a aussi la Tanzanie et la République centrafricaine. Il ne faut surtout pas les sous-estimer et tomber dans la facilité. On commettra une très grave erreur si on croit qu'on va les battre facilement. Il faut les prendre au sérieux et penser à jouer à fond contre eux. Le football africain a beaucoup évolué et désormais, il n'existe plus d'équipes dites faibles. Méfions-en nous !» Saïd Fellak
