«Je refuse le chantage et je suis prêt à dévoiler ce qu'ont empoché les joueurs» La bande à Abdelkader Amrani a repris le chemin des entraînements après la récente qualification en huitièmes de finale de Dame coupe face au voisin eulmi. Les équipiers de Benchergui, qui ont l'espoir d'encaisser la seconde tranche de la prime de signature, risquent d'avoir la grise mine en apprenant le refus du président Menadi de tenir ses récentes promesses. Ce qui risque de nuire considérablement à l'ambiance au sein de la maison annabie à quelques jours d'affronter un vrai rival, en l'occurrence la JSMB, pour une place dans le podium final. «Je ne peux pas offrir de l'argent avant d'assurer le maintien» Contrairement à ses promesses avant la rencontre de coupe, Menadi a refusé de tenir sa parole après le piètre rendement des équipiers de Bensaïd samedi dernier. Il nous avouera qu'il ne réglera pas la situation financière des joueurs avant d'assurer le maintien. Il estimera qu'avec 34 points seulement au compteur, le club n'a pas assuré son maintien et qu'il a besoin encore de huit points pour sauver sa peau parmi l'élite. Chose qui risque d'être difficile à atteindre si le niveau de jeu reste le même que lors des récentes sorties des Rouge et Blanc. «La deuxième tranche est prévue fin mars, selon les contrats» Menadi, qui a toujours tenu à rassurer ses poulains que le retard dans l'encaissement de la seconde partie de la prime de signature est dû essentiellement à un retard dans l'encaissement de la subvention des autorités locales, veut prendre tranquillement son temps afin de se rassurer sur l'avenir du club, avant de verser la fameuse deuxième tranche. Le big boss annabi se base sur un article dans les contrats des joueurs qui stipule que ces derniers ne recevront la deuxième partie de la prime de signature qu'à la fin du mois de mars et non au début de la phase retour, comme l'a souhaité les équipiers de Rebbih. «La troisième tranche sera tributaire d'une qualification pour une coupe africaine» En plus de son souhait d'attendre que les protégés de Abdelkader Amrani assurent définitivement le maintien parmi l'élite pour leur octroyer la seconde tranche de la prime de signature, il réserve une nouvelle surprise aux joueurs concernant l'encaissement de la troisième tranche (20% de la prime de signature). Menadi a décidé que cette dernière sera tributaire d'une qualification des Annabis pour une coupe africaine. «Je refuse le chantage et je suis prêt à dévoiler ce qu'ont empoché les joueurs» Avant de finir, l'homme fort du club annabi nous a confirmé qu'il est prêt à assumer les conséquences de cette décision, en comptant sur le soutien des Hooligans, qui ne seront pas contre l'unique intérêt du club bônois. Il est même prêt à entrer en conflit avec les éléments qui ne veulent pas adhérer à sa politique, quel que soit l'identité du joueur ou son statut dans le groupe. Menadi peut aller plus loin en dévoilant le montant exact empoché par chaque élément annabi depuis le début de saison, en laissant ainsi le soin au grand public de juger si la direction n'a pas été toujours généreuse à l'égard des équipiers de Maïza. Mehdi T. --------------- Le duo Sedki-Kemari déjà mis à la porte ! Après un long silence en laissant le soin à l'entraîneur Abdelkader Amrani d'assurer la bonne marche du club bônois, le président Menadi a pris la décision, après celle relative à la date d'encaissement de la seconde partie de la prime de signature, de libérer l'attaquant Kemari, pour son faible rendement ces derniers temps, et l'autre émigré Sedki, qui n'a toujours pas réussi à régler son problème administratif avec son ancien club qatari. Des décisions qui peuvent pousser le technicien annabi à vite réagir, sachant que la décision de Menadi fait partie des prérogatives de l'entraîneur.