Joseph Diaba (cap. FAG) : «Rien n'est joué» Comment s'est effectué le voyage de Banjul à Alger via Dakar ? Ça a été fatiguant pour mes joueurs. Nous avons effectué plus de 7 heures de route entre Banjul et Dakar. Mes hommes n'ont pratiquement pas dormi de la nuit. Ils feront cet après-midi une sieste puis une séance de décrassage pour récupérer en prévision du match de samedi (entretien réalisé hier, ndlr). Etes-vous satisfait de l'accueil qui vous a été réservé ? Plus que satisfait. En voyant les conditions d'hébergement, on constate que la JSK est un grand club digne de jouer la Ligue des champions. On ne manque de rien jusque-là. Chapeau bas aux responsables de ce club qui méritent tout le respect. Après avoir concédé à une défaite par 2 buts à 1, comment comptez-vous réagir samedi ? Je tiens avant tout à dire que lors du match aller, nous avons commis des erreurs impardonnables. Cette fois, on jouera de manière différente. Tant que les 90' ne sont pas terminées, tout peut arriver en football. On va y croire jusqu'à la dernière minute. Vous avez certainement une meilleure idée sur votre adversaire, n'est-ce pas ? Je dirai que j'avais mon idée sur la JSK bien avant le match aller. Je savais que le danger allait venir du numéro 9 (Hamiti, ndlr). Je l'ai vu jouer par le passé avec la sélection militaire. Je reconnais que la JSK est une excellente formation composée de joueurs très techniques. Ce ne sera vraiment pas facile, mais on garde espoir. --------------------------- * Il est d'origine sénégalaise En étant pratiquement le seul membre de la délégation gambienne à parler français, nous avons curieusement interrogé l'entraîneur des FAG à ce sujet qui nous dira : «Oui, je parle le français, car je suis originaire d'un pays francophone, le Sénégal. Mon père est sénégalais tandis que ma mère est gambienne.» ------------------ * Joseph Diaba (cap. FAG) : «Rien n'est joué» Pour sa part, le capitaine des Forces armées gambiennes partage le même avis que son entraîneur, à savoir que son équipe garde toutes ses chances de passer ce tour, même avec un retard de deux buts. Comment avez-vous trouvé les conditions d'hébergement ? Parfaitement bien. Nous sommes mis dans de bonnes conditions. C'est l'avis de l'ensemble de mes partenaires. En tant que capitaine, je tiens à remercier les responsables de la JSK. Cela nous permettra de bien gérer nos deux jours, avant le match de samedi prochain. Avec deux buts de retard, votre mission s'annonce extrêmement compliquée… Exact. Je dirai que l'erreur a été d'encaisser deux buts à domicile. Il nous sera très difficile de remonter la pente, mais ce n'est pas une raison de baisser les bras. Ce match retour sera complètement différent de celui de l'aller. Les joueurs ont repris confiance en eux, après notre dernière victoire sur le score de 2 buts à 1. La pelouse synthétique ne vous préoccupe-t-elle pas ? Même si nous avons pour habitude de jouer sur du gazon naturel, on n'est pas trop inquiets. Nous nous sommes entraînés cette semaine sur un terrain similaire à celui de la JSK. On essayera de faire en sorte de ne pas encaisser, afin de ne pas compliquer davantage notre tâche.