Les derniers examens médicaux qu'a effectués Mebarakou sur son genou, jeudi, chez le Pr Trabelsi, n'ont pas été réconfortants. Toutes les craintes du médecin se sont avérées justifiées après que le joueur a été ausculté. Résultats des courses, Mebarakou sera indisponible durant près de trois mois, voire un peu plus. Sans vouloir précipiter les choses, Mebarakou, qui a subi une intervention un peu délicate, cette fois-ci, devra prendre le temps qu'il faudra pour son rétablissement définitif. Le mot rechute ne fait pas partie du vocabulaire du défenseur béjaoui, qui pourra se remettre de sa blessure au terme de quatre mois de rééducation. Côté staff médical, il est hors de question d'accélérer le processus pour essayer de récupérer ce joueur avant la fin de sa rééducation. L'objectif consiste à le remettre sur pied pour les dernières rencontres de la phase aller, du fait qu'il ne pourra pas être prêt pour le début de saison. Le joueur n'a pas le moral Mebarakou vit difficilement sa blessure et sa situation depuis le dernier match qu'il a joué face à l'USMA. En plus clair, il a vraiment le moral dans les chaussettes, lui qui aspirait à vite retrouver son meilleur niveau après sa convocation en équipe nationale avant de se blesser encore une fois lors du match face à l'USMA dans les toutes dernières minutes. On croit savoir que les membres des staffs technique et médical ont beaucoup parlé avec le joueur qu'ils ont soutenu dans ces moments difficiles, lui affirmant que ce n'est qu'une question de temps et qu'il pourra vite rejouer. Il entamera sa rééducation aujourd'hui à Bejaia Opéré la semaine dernière avec succès des ligaments du genou droit à la clinique Alyssa de Tunis, par le Pr Trabelsi, Zidane Mebarakou a pu, quarante-huit heures plus tard, quitter l'établissement hospitalier et rejoindre le pays après un tout dernier contrôle sur place. Et pour se donner toutes les garanties de guérison, le joueur a déjà entamé sa rééducation qui devra s'étaler sur trois mois. Quatre-vingt-dix jours de travail et de dur labeur pour se remettre de cette vilaine blessure qu'il avait contractée un après-midi du 17 mai face à l'USMA au stade de Bologhine. « C'est un vrai coup dur, mais Il faut l'accepter car c'est le destin » Déçu, démoralisé, Mebarakou a quand même accepté de nous parler de sa blessure. Même s'il n'a plus le moral, il nous a accordé cette déclaration. Bien qu'affecté, Mebarakou garde le moral. «Que voulez-vous que je vous dise ? Il faut accepter cela car c'est le destin. Mon but à présent sera de me faire opérer Inch'Allah et me rétablir de ma blessure pour revenir le plus vite possible. Certes, c'est un vrai coup dur, mais je ne peux rien faire. Je dois accepter car ce sont les risques du métier.»