Deux derbies en vingt-quatre heures à Rouiba. La ligue semble avoir oublié les dépassements de la saison passée. Alors que les responsables du stade du 5-Juillet veillent à ce qu'il y ait un lapse de temps assez consistant entre les matchs pour préserver la pelouse, ceux de Rouiba se sont vu imposer deux derbies en l'espace de 24h. Une décision aberrante de la part de la Ligue nationale qui a décidé de faire jouer l'USMA face au CRB et l'USMH contre le MCA sur cette pelouse détériorée du stade OPOW de Rouiba. De quoi soulever les interrogations du côté mouloudéen qui s'oppose à cette programmation aléatoire de la LNF. La ligue semble avoir oublié les dépassements de la saison passée La Ligue nationale semble devenir amnésique. Et pour cause, lors du mach aller de la saison dernière, plus précisément le 27 août 2008, elle avait fait jouer ce derby entre le MCA et l'USMH à Rouiba. Résultat des courses, des affrontements entre les deux galeries ont eu lieu pendant et à la fin de la rencontre. Depuis ce jour, du côté des autorités, Rouiba ne voulait plus d'un match entre les deux équipes par crainte d'actes de vandalisme. La Sûreté de wilaya ne veut pas de ce match On vient d'ailleurs d'apprendre que la Sûreté de wilaya de Rouiba ne veut pas de ce match classé haut risque. Il suffit maintenant qu'un document officiel soit adressé à la Ligue nationale afin que celle-ci prenne les dispositions qui s'imposent. Mais au moment où nous mettons sous presse, la ligue a décidé de maintenir ce derby à Rouiba.
* Le Mouloudia se défend face aux déclarations de Raouraoua Face aux dernières déclarations de Mohamed Raouraoua, qui avait fustigé la gestion, jugée catastrophique, du Mouloudia, et pour se défendre, Omar Ghrib a décidé de répondre avec une certaine logique au boss de la FAF : «Nous respectons beaucoup le président de la FAF, Raouraoua, qui est en train de faire un excellent boulot. Cela dit, je voudrai lui répondre sur le fait d'avoir accusé le Mouloudia d'avoir une gestion catastrophique. Il faut savoir que cette année, nous n'avons aucun problème ni avec l'entraîneur ni avec les joueurs qui ont tous été réglés. Les dettes contractées avec les Nouzaret, Tardi et autres N'Diako, se sont ceux de nos prédécesseurs sans citer leurs noms. Maintenant, nous sommes en train d'éponger les dettes laissées par eux.» «On ne peut pas être leaders en seniors et en juniors avec une gestion anarchique» «Il faut savoir que nous sommes, actuellement, leaders du championnat chez les juniors en plus des seniors. On ne peut dominer les deux catégories avec une gestion anarchique. Si nous sommes en si bonne position, c'est grâce au travail qui est fait dans l'ombre», a précisé le responsable du Doyen. «Faire jouer autant de jeunes prouve que nous sommes respectueux des lois» «Tout le monde sait que le Mouloudia est principalement composé de jeunes éléments, comme le veut la réglementation de la FAF. Cela prouve que nous sommes très respectueux des lois. Le fait de se produire avec autant de jeunes doit constituer une fierté pour la FAF. D'ailleurs, nous n'avons toujours pas touché l'argent des jeunes, puisque les frais de déplacement sont pris en charge par la fédération», a-t-il ajouté. «Le Mouloudia est l'un des club les plus pauvres de l'élite» «Le Mouloudia est un grand club, mais l'un des plus pauvres. Nous n'avons même pas de stade où nous produire. Malgré cela, nous avons neuf internationaux entre équipe A, A' et espoirs», dira en conclusion Ghrib.
* L'USMA craint le stade olympique C'est complètement absurde cette volonté de l'USMA de jouer un match de coupe face au Mouloudia au stade de Bologhine. C'est du moins le vœu exaucé des responsables usmistes qui ne veulent pas affronter le MCA au 5-Juillet, comme il a été programmé initialement pour le 19 de ce mois. Dimanche, il y aura une réunion au niveau des instances compétentes pour prendre une décision finale, même s'il est peu probable qu'une telle affiche se joue dans un stade aussi exigu. En tout cas, du côté de l'USMA, on craint d'affronter le Mouloudia au stade olympique. Il fut un temps où c'était le contraire qui se produisait.