Au moment où les joueurs venaient de franchir la PAF pour rejoindre la salle d'embarquement, les 3 joueurs africains, en l'occurrence Diawara, Oluwashima et Malo, ont été surpris d'apprendre qu'ils n'étaient pas en mesure de prendre place dans l'avion de la compagnie nationale Air Algérie. Pour cause, ces éléments n'avaient, visiblement, pas de visa les autorisant à mettre les pieds dans le sol tunisien. Face à cette situation, le manager général Karim Doudane a essayé de prendre attache avec les responsables de l'aéroport pour trouver une solution, en vain. Les responsables de la PAF ont fait savoir aux dirigeants de la JSK qu'il était impossible de les laisser quitter le territoire algérien. Donc, ils resteront à Alger, faute de visa pour la Tunisie. Le règlement est clair et c'est valable pour tout le monde. Les dirigeants les ont oubliés lors de la demande des visas La question qui mérite d'être posée est comment les dirigeants ont pu rater ça ? Pourtant, ils sont assez expérimentés pour ce genre de dossier administratif. La moindre des choses serait de vérifier les passeports de ces Africains, avant d'aller à l'aéroport. Même si cela a coïncidé avec l'Aïd, les dirigeants avaient largement le temps d'effectuer la procédure de demande de visas durant la journée de dimanche. Diawara a eu son sésame, mais... Pour l'attaquant Diawara, le cas semblait différent, puisque le joueur avait déjà obtenu son visa pour avoir effectué une partie du premier stage avec les joueurs à Hammam-Bourguiba. Sauf qu'il était clairement mentionné que le joueur n'était autorisé que pour une seule sortie seulement. Même si son visa est toujours valide, le joueur ne pouvait retourner une nouvelle fois en Tunisie. Du coup, il s'est retrouvé dans la même situation que son compatriote Malo et le Nigérian. Ils rateront le stage de Tunisie Du coup, il est fort probable que les deux joueurs ratent le prochain stage de Tunisie. Des sources nous ont fait savoir que les dirigeants vont essayer de solutionner le cas de Diawara puisqu'il est à 100% à la JSK. Pour les deux autres, il faudra attendre la fin de la semaine pour connaître la suite. Si rien ne change, ces joueurs risquent de raté l'ensemble de la préparation. Un dirigeant s'est déplacé à l'aéroport pour les accompagner à Tizi Après ce refoulement, le manager général Karim Doudane a contacté un dirigeant pour l'informer, tout en lui proposant de récupérer ces éléments à Tizi. Diawara, Oluwashima et Malo ont rejoint la ville des Genêts. Que faire pour superviser les deux défenseurs ? Avec cette histoire, c'est le staff technique qui se trouve dans l'embarras, car le temps presse et il faut à tout prix conclure avec un défenseur africain. Il sera de plus en difficile pour lui de se faire une idée sur le niveau de Malo et Oluwashima sans les avoir suffisamment vu à l'entraînement. Ce qui a poussé certains à penser que les dirigeants doivent à tout prix régler cette histoire de visa, dans le cas contraire, ce sera la catastrophe. La direction dans l'embarras Face à cette situation, la direction ne sait plus où donner de la tête. Suite à cette erreur administrative, c'est tout le programme du staff technique qui va être chamboulé et cela mettra les dirigeants dans l'embarras. Aux dernières nouvelles, le problème que vient de rencontrer ces Africains a soulevé la colère du président qui a accusé certains de ses dirigeants de ne pas avoir prêté attention à la question des visas. Diawara : «Je pensais que mon 1er visa était toujours valable» «Personnellement, je ne m'attendais pas à ça. J'avais obtenu un premier visa quand j'ai rejoint le groupe au 1er stage. Mais à aucun moment je n'ai fait attention au nombre de sorties. Je pensais que ce visa m'autorisait à me déplacer une nouvelle fois en Tunisie. On m'a fait savoir qu'il fallait effectuer une nouvelle demande avant de regagner la Tunisie.» Oluwashima : «Je suis très déçu !» «Je ne vous cache pas que je suis très déçu de ne pouvoir me déplacer avec l'équipe en Tunisie. Je voulais vraiment découvrir l'ambiance du groupe. De plus, rester sans m'entraîner est un casse-tête pour moi. J'espère maintenant qu'on pourra obtenir un visa pour la Tunisie dans les plus brefs délais dans l'espoir de rejoindre l'ensemble du groupe.» Malo : «J'espère qu'on ne va pas rater ce stage» «En se déplaçant à l'aéroport, je pensais que j'étais en mesure de faire le déplacement en Tunisie. Mais voilà qu'on nous a fait savoir qu'on n'avait pas le droit de partir car on n'a pas de visa. J'espère qu'on ne va pas rater l'intégralité du stage. Mon souhait est de rejoindre le groupe d'ici la fin de semaine. On nous a fait savoir que la procédure de visa ne devrait pas trop tarder. J'espère que ça se régla rapidement.»