Le feuilleton Kenniche, qui a tenu en haleine le milieu sportif, a pris fin hier. Le joueur a obtenu sa libération contre la somme de 300 millions de centimes. Pour revenir aux raisons qui ont contraint ce joueur et sa nouvelle équipe à passer par les négociations, il faut savoir que ce joueur avait bel et bien pris son chèque le mois de mai dernier et qui correspond à la totalité de ses salaires impayés. Le jour même, il avait eu un contact avec l'ESS. Comme il était sous contrat et soumis à la libération, il est venu le lendemain pour restituer son chèque à la direction harrachie en disant que l'argent n'était pas disponible dans les comptes de l'USMH, alors que la vérité était tout autre. En fait, l'argent était disponible sauf que le préposé au guichet de banque lui a signifié que le chèque devait être signé par le nouveau président. Dans les heures suivantes, il refait les chèques pour tous les joueurs. Ces derniers ont encaissé leur argent le lendemain, sauf Kenniche parce qu'il n'a pas voulu revenir pour prendre son chèque. En fait il pensait que c'était un argument suffisant pour déposer son dossier à la CRL et se rendre libre. Mais ce qu'a oublié Kenniche, c'est qu'en en prenant le chèque signé par le président sortant, à savoir Laïb, il avait aussi signé un document prouvant qu'il avait pris son chèque correspondant à la totalité de ses salaires. C'est ce document qui a permis aux dirigeants de l'USMH de faire opposition à la CRL contre la libération de Kenniche. La CRL lui donne gain de cause puis fait machine arrière A un certain moment, quand l'ESS avait fait signer un contrat et une demande de licence à Kenniche, la direction de l'USMH avait juré d'aller jusqu'au bout pour faire valoir ses droits dans l'affaire Kenniche. Le président était déterminé à recourir au TAS si la CRL de la FAF trancher en faveur du joueur. La Commission des litiges a dû faire machine arrière après que l'USMH a présenté un dossier solide constitué de preuves concrètes. Raouraoua intervient et convainc le président de le libérer L'affaire aurait pu aller loin et le joueur devait rester bloquer pendant des mois. Comme il s'agit d'un international olympique, le président de la Fédération en personne, Raouraoua, a dû appeler Mana pour tenter de résoudre le problème à l'amiable. Finalement, c'est ce qui a été fait puisque Hammar s'est rendu à l'évidence qu'il devait passer par les négociations. Ainsi un accord de l'ordre de 500 millions a été trouvé. Les Sétifiens ont par la suite fait intervenir certaines personnes parmi les autorités de la circonscription d'El Harrach afin de revoir à la baisse le montant de 500 millions. Finalement, c'est une somme de 300 millions de centimes que les deux parties ont trouvé un accord définitif. Mana : « Je vous ai bien dit que Kenniche n'aura pas sa libération par le biais de la CRL » Joint par nos soins pour confirmer l'information concernant la libération de Kenniche, Mana, le président de l'USMH, nous a déclaré : « En effet, on vient juste d'envoyer la libération de Kenniche à la direction de l'ESS. Cela a été fait après l'accord trouvé entre les deux directions. Après avoir longtemps attendu, une décision de la CRL, celle-ci n'est jamais parvenue à trancher. Finalement, la direction de l'Entente s'est rendue à l'évidence qu'elle devait passer par les négociations. Une fois l'accord trouvé, les Sétifiens ont fait un versement dans les comptes de l'USMH et nous avons finalement libéré Kenniche. D'ailleurs, je vous ai déjà dit qu'il n'aura pas sa libération par le biais de la CRL car nous étions sûrs qu'il que a bel et bien pris non pas seulement son dû, mais deux mois de plus. »