A cause des primes et de l'argent de la pub : Le président de la Fédération slovène jette l'éponge La Slovénie, premier adversaire de l'Algérie en Coupe du monde, a réalisé, mercredi passé, une large victoire contre le Qatar 4-1. Faut-il pour autant avoir peur de cette équipe qui, faut-il rappelé, a barré la route du Mondial à la Russie ? Est-ce la Slovénie qui était forte mercredi ou plutôt le Qatar qui n'a pas été à la hauteur ? Ceux qui ont suivi le match n'hésiteront pas à opter pour la seconde hypothèse. En effet, les joueurs slovènes eux-mêmes ont remis en cause le choix de leurs vis-à-vis pour un match de préparation pour la Coupe du monde. L'équipe de Qatar n'a pas pu bousculer ou mettre en difficulté les camarades de Walter Birsa qui se sont baladés sans aucun souci. Habituellement, les Slovènes, bien organisés derrière, opèrent par des contres rapides. Ce qu'ils n'ont pas pu pratiquer cette fois-ci contre une équipe regroupée en arrière et refusant de jouer. Ils ont donc été contraints de jouer dans le camp de leur adversaire et d'exercer une grosse pression. Ce qui a vite porté ses fruits en marquant le premier but sur une grossière erreur d'un défenseur qatari à la 2' de jeu. Le score aurait même été plus lourd. Premier constat de cette rencontre : le Qatar n'était pas le sparring-partner le mieux indiqué pour préparer une Coupe du monde. C'est l'avis qui a été d'ailleurs émis par le superviseur de l'Angleterre. Attention aux deux joueurs de Cologne ! Au-delà du score, on a pu toutefois déceler quelques points forts et faibles de la formation slovène. La force de la Slovénie se résume dans la simplicité, la vivacité et la technicité. Ce sont des éléments qui jouent simple et très vite. Ils jouent à une touche de balle et sont très vivaces. Le danger peut venir de toutes parts, puisqu'ils évoluent bien collectivement, mais deux émergent du lot. Il faut faire très attention au numéro 11, qui répond au nom de Novakovic, et l'arrière droit Brecko Miso. Ce dernier ne paie pas de mine, mais c'est quelqu'un qui va très vite et effectue beaucoup de centres. Ces deux éléments s'entendent à merveille sur le terrain pour la simple raison qu'ils sont dans le même club, Cologne en l'occurrence. L'attaquant Novalkovic apparaît nonchalant, mais en vérité, il très dangereux. Un troisième dont il faut se méfier s'appelle Koren qui évolue en Angleterre, à West Bromich Albiom plus exactement. Omniprésent au milieu du terrain, tous les ballons de son équipe passent par ce joueur. Les Slovènes sont très techniques, le troisième but marqué sur une reprise volée à la Zidane en est la meilleure preuve. Une défense statique En dépit de sa large victoire, on a pu discerner les faiblesses de l'équipe nationale de la Slovénie. Physiquement, les poulains de Matjaz Kek ne sont pas très forts. La défense composée de quatre éléments est trop statique. Les défenseurs slovènes n'arrivent pas à animer leurs positions. Et comme nos joueurs sont bons techniquement et forts sur les balles arrêtées, c'est là qu'on peut prendre le dessus sur les Slovènes. Les balles arrêtées peuvent s'avérer l'arme fatale des Verts contre cet adversaire qui, physiquement, ne peut pas rivaliser avec les camarades de Bougherra qui sont beaucoup plus costauds. En plus d'une défense statique, l'un des milieux défensifs des Slovènes est également très lent. Ce qui nous amène à dire que les Slovènes sont prenables. N. B. --------------------- A cause des primes et de l'argent de la pub Le président de la Fédération slovène jette l'éponge Apparemment, rien ne va plus du côté de la Slovénie. La victoire acquise mercredi passé face au Qatar n'a pas caché le malaise que vit actuellement la sélection slovène. En effet, le coach du premier adversaire des Verts lors du Mondial sud-africain a laissé apparaître quelques signes d'ennui lorsqu'il a déclaré que le large succès de son équipe prouve que tout va bien au sein de sa sélection. Cette déclaration a été considérée comme un signe révélateur d'un marasme qui frappe de plein fouet la sélection. Le problème a surgi avant le match du Qatar Durant les deux derniers jours, on n'évoque dans la presse slovène ni la participation honorable de la Slovénie aux jeux d'Hiver de Vancouver, encore moins ce premier succès en amical depuis deux ans, mais c'est le différend qui oppose les joueurs de la Slovénie à la Fédération de football qui est en train de faire la une de l'actualité concernant les primes. Selon la presse locale, le capitaine d'équipe slovène s'est réuni avec les responsables de la fédération pour trouver un compromis mais rien de cela n'est arrivé. Le capitaine d'équipe accuse la fédération de dilapidation d'argent Les choses sont allées beaucoup plus loin que la réclamation d'argent puisque le capitaine d'équipe slovène a ouvertement accusé le président de la Fédération slovène Ivan Simic d'abus de pouvoir en dilapidant l'argent de l'Etat et d'investissement dans des projets personnels ou dans des projets inutiles, comme l'achat de matériels médicals sans être utilisés. Des déclarations démenties en bloc par la Fédération slovène mais qui ont fait des ravages dans la presse.