Le porte-parole du CAB était dans tous ses états à la fin de la partie. Kamel Farhi n'était pas le seul à faire des reproches à l'arbitre de la rencontre Haddada. Tous les Cabistes reprochent au directeur du match son arbitrage vicieux. Farhi n'y va pas avec le dos de cueillère. Le porte-parole du CAB était dans tous ses états à la fin de la partie. Kamel Farhi n'était pas le seul à faire des reproches à l'arbitre de la rencontre Haddada. Tous les Cabistes reprochent au directeur du match son arbitrage vicieux. Farhi n'y va pas avec le dos de cueillère. «Les instances du football et la Commission centrale d'arbitrage ont décidé d'une désignation locale de l'arbitre. On n'y a pas vu d'inconvénient. Mais dans le cas de Haddada, ce n'est plus de l'arbitrage local, mais de l'arbitrage de quartier. Cet arbitre est de Bab El Oued et il se trouve que c'est un fervent supporter du MCA. J'interpelle la commission centrale de l'arbitrage et je dis qu'elle devrait méditer sur ce type de désignation. La commission le sait et elle aurait pu éviter une telle désignation.» «Il y avait main de Babouche avant le but du MCA et Megherbi était en position de hors-jeu» Kamel Farhi s'est fait entendre près du vestiaire de l'arbitre, à la fin de la rencontre. Il avait dit haut et fort ce qu'il pensait de l'arbitrage de Haddada. Il revient sur les deux buts du MCA. «Sur l'action du premier but du MCA, il y avait au départ de l'action une main de Babouche. L'arbitre a fermé les yeux. Par la suite, sur le second but de Megherbi, il y avait une position flagrante de hors-jeu. On ne peut pas aller loin avec ce type d'arbitrage.» «Si le MCA est désigné champion d'office, qu'on nous le dise» Concernant les chances de maintien du CAB, le porte-parole du club est très serein. «Nous avons trois sorties, il nous reste six matchs à domicile, nous sommes très serein et nous sommes persuadés de rester en Division 1. Par contre, nous nous demandons si le champion de l'exercice 2010 n'est pas connu d'avance. Si le MCA est tout désigné pour gagner le titre de champion, qu'on nous le dise à l'avance. Car cette mascarade de l'arbitrage «type quartier» a assez duré.» Kamel Farhi a oublié de nous dire que Haddada est un enseignant à Bab El Oued. Il est professeur d'éducation physique et sportive au lycée Emir Abdelkader. Cela dit, cet arbitre a tout à fait le droit d'enseigner à Bab El Oued ou à Tidjelabine. ---------------------------------- * Kerbadj et le CRB se sont plaints à l'aller de Haddada Lors de la rencontre de l'aller entre le CRB et le MCA, et qui avait été dirigée par Haddada, le MCA avait pris le meilleur sur le CRB par 4 à 2. Kerbabj, le président du CRB, avait fustigé l'arbitre. «C'est inconcevable que l'on désigne un arbitre qui soit issu du même fief qu'un club. C'est humain de supporter un club, mais est-il concevable de désigner de cette façon un arbitre connu et reconnu pour être un fan du MCA ?» * Le CAB ne doit s'en prendre qu'à lui-même Selon les observateurs sportifs présents au stade de Rouiba, le CAB avait largement la possibilité de rentrer à la maison avec les trois points de la victoire. Et personne n'aurait crié au scandale. Des supporters du MCA nous ont avoué que leur équipe était revenue de loin. Ils redoutent maintenant le déplacement à Batna pour le compte de la coupe. Ils pensent que la qualification sera difficile. «Le CAB pouvait rentrer à la maison avec la victoire, même si l'arbitre était rentré avec une tenue aux mêmes couleurs que celles du Doyen», dit d'un air amusé un proche du CAB. Les Fezzani, Rasmal, Benhacen étaient bien en place. Ils sortaient d'une qualification en Coupe d'Algérie aux dépens de Blida qui leur a donné des ailes. C'est dire qu'ils se sont déplacés sans stress. * Boukhlouf et Bourahli ratent, le MCA relève la tête Mustapha Biskri, qui connaît le Mouloudia assez bien, avait mis en place un onze destructeur. On laisse entendre dans l'entourage du coach que les consignes étaient claires. «Le Mouloudia est une équipe qui pose le ballon, qui privilégie donc le côté technique. Il est nécessaire de casser le jeu de l'adversaire.» Le CAB avait réussi à faire perdre la boussole aux coéquipiers de Babouche. En seconde mi-temps, Lamine Boukhlouf, par deux fois, et Amir Bourahli, une fois, ont laissé échapper à trois reprises le KO. A deux à zéro, il aurait été très difficile au MCA de revenir au score. C'est que la pression était plus sur les épaules du club algérois. Les ratages de Boukhlouf et de Bourahli ont permis au MCA de revenir au score. Le Doyen n'est pas leader pour rien.