«On est toujours pénalisés et pourtant le Chabab est prioritaire .» Après avoir menacé de déclarer forfait suite à la décision de la LNF d'avancer le match retard face à l'ESS, les Belouizdadis ont finalement décidé de jouer cette confrontation, puisque leur club est déjà pénalisé par cette programmation qu'on qualifie d'arbitraire. «Que voulez-vous que je vous dise ? Comme la LNF a maintenu cette programmation, on fera jouer l'équipe juniors, car nous n'avons aucune autre solution pour y faire face. La rencontre était initialement prévue pour mardi et nous avons accepté de la jouer bien qu'on soit pénalisés. Qu'on l'avance sans même nous prévenir et à la dernière minute, je trouve cela illogique», dira le président du CRB. «Nous avons demandé à jouer l'après-midi» En plus de cette décision d'avancer ce match retard face à l'ESS qui a irrité les Belouizdadis, la LNF a programmé le match à 18h, alors que le CRB a joué toutes ses dernières rencontres au stade du 20-Août en diurne, depuis le problème d'éclairage qui s'est posé lors du match aller de la Coupe de l'UNAF, face au CS Sfaxien. Au CRB, on ne veut prendre aucun risque de voir l'équipe pénalisée : «Vous savez bien que l'éclairage pose problème au stade du 20-Août. C'est pour cette raison que nous avons demandé à ce que la rencontre soit programmée l'après-midi pour parer à toute mauvaise surprise», explique Kerbadj. «On est toujours pénalisés et pourtant le Chabab est prioritaire» D'autre part, au CRB, on n'arrive toujours pas à comprendre pour quelle raison la LNF a avancé la programmation du match de leur équipe du moment que le CRB est prioritaire, comme nous l'a affirmé le président Kerbadj : «C'est le CRB qui est domicilié au stade du 20-Août, nous sommes donc prioritaires par rapport aux autres formations. La LNF aurait pu programmer le derby pour lundi et maintenir notre rencontre à sa date initiale, à savoir mardi. Je pense que le CRB est doublement pénalisé. Déjà que notre équipe est soumise à une programmation démentielle, on trouve le moyen d'avancer notre match. Personnellement, je n'arrive pas à comprendre les raisons qui ont motivé la LNF à prendre de telles décisions.» «A ce rythme, on ne peut parler de professionnalisme» «A ce rythme, on ne peut parler de professionnalisme, car on doit au moins maîtriser la programmation du championnat. On nous demande certes de jouer deux matchs par semaine, mais il est recommandé qu'on nous informe à temps. Je pense que ce qui arrive actuellement ne s'est jamais vu dans un autre pays», conclut Kerbadj.