«Ma priorité va vers mon club Mayence, mais… » Il semble que l'international algérien de Mayence, Chadli Amri, n'est toujours pas remis de sa déception engendrée par la défaite subie contre le Vfl Wolfsburg , à domicile, samedi passé. Chadli, qui avait la possibilité de donner l'avantage à son équipe, s'en veut un peu trop d'avoir laissé passer cette belle occasion qu'il s'est procurée en seconde période pour donner l'avantage à son équipe, trois minutes seulement après son incorporation. Sa tentative avait heurté le montant gauche du portier adverse. «Dès que j'ai reçu le ballon, je voulais tirer au premier poteau mais par la suite, au dernier moment j'ai décidé de frapper côté gauche du gardien. Dommage, mon choix n'a pas été judicieux puisque le ballon a été renvoyé par le poteau», a-t-il déclaré à la presse allemande. «On n'a pas eu de chance face à Wolfsburg» Poursuivant ses déclarations, Chadli, dépité par cette contre- performance concédée à la maison samedi après-midi, dira : «On n'a pas mérité de perdre. Face à Wolfsburg, on a manqué de chance. On a été les plus entreprenants durant toute la rencontre. On ressent une grosse déception, après ce revers amer et difficile à digérer. On voulait tellement engranger les trois points de ce duel pour avancer au classement, mais la chance nous a tourné le dos. Que voulez vous ? Il y a des jours comme ça.» «Ma priorité va vers mon club Mayence, mais… » En fin de contrat le mois de juin prochain, Chadli Amri, qui semble payer pour son refus de renouveler à n'importe quel prix, s'est montré tout de même disponible à négocier une reconduction de contrat avec son club employeur, même si les premières négociations ne se sont pas déroulées comme souhaité par le joueur algérien. Autrement dit, Chadli est prêt à signer un nouveau bail, à condition que ses dirigeant revoient leur offre à la hausse : «Mon but, c'est de renouveler à Mayence. De toutes les façons, tout reste ouvert. Je dois d'abord discuter avec mon agent de cette possibilité, ensuite je lui demanderai de renégocier avec le président du club pour tenter de trouver un terrain d'entente qui arrangerait les deux parties.»