Avant notre départ sur Alger pour notre stage, tout était programmé en fonction de la date de la reprise du championnat. Finalement, les choses ont changé du tout au tout et on s'est retrouvés contraints à un repos forcé pendant trois semaines. On voit que vous êtes en plein entraînement de reprise ; comment ça se passe pour vous ? Oui, c'est tout à l'heure (entretien réalisé hier matin, NDLR) qu'on s'est remis au travail après un jour de repos mérité après la charge de travail à laquelle on a été soumis la semaine dernière. On travaille d'arrache-pied depuis le début de la trêve pour espérer démarrer la phase retrouver dans les meilleures dispositions. Quelle évaluation pouvez-vous nous donner sur le stage de préparation que vous avez effectué récemment à Alger ? C'était dix jours pleins et où rien n'a été négligé. C'était entraînement matin et soir et on a même pu jouer trois matches amicaux. Même si tout de suite après, on a été éliminés par l'ESS dans les 16es de finale de la Coupe d'Algérie, ce stage a produit des bénéfices certains sur le groupe tant sur le plan physique qu'au niveau strictement tactique. On aurait voulu que la phase retour commence au plus tard une semaine après ce match de coupe, mais hélas, cela n'est pas le cas. Cela veut-il dire le report de la première journée de la phase retour pénalise votre équipe ? Avant notre départ sur Alger pour notre stage, tout était programmé en fonction de la date de la reprise du championnat. Finalement, les choses ont changé du tout au tout et on s'est retrouvés contraints à un repos forcé pendant trois semaines. Nous avons pu jouer un match amical entre-temps, mais c'est peu pour une équipe qui est restée sans compétition. Je peux même vous dire que le stage que nous avons effectué à Alger ne sert plus à rien maintenant. Et si on vous demandait de nous donner votre avis sur le parcours du MCS jusque-là ? Si c'est un bilan que vous voulez, je vous dirai que notre parcours a été tout juste moyen. On a commencé par perdre énormément de points à domicile avant de nous rattraper un peu au milieu de la phase aller et aligner une série salvatrice vers la fin. On espère rester sur cette cadence pour ne pas savoir à revivre nos déboires de début de saison. Comment voyez-vous la suite de votre parcours ? Avec optimisme bien sûr, surtout que nous aurons un calendrier favorable. En tout cas, on va continuer à gérer match par match en se donnant l'obligation de ne pas rater ceux qu'on jouera à domicile, de les gagnez si vous voulez, tout en essayant de prendre des points à l'extérieur. Nous ne sommes pas loin du haut du tableau et c'est déjà une motivation pour les joueurs de faire nettement mieux que lors de la phase aller. Entretien réalisé par Amar Bensadek Ould Téguédi en solo L'entraîneur Mechiche a tracé un programme d'entraînement spécifique à l'intention de Ould Téguédi après avoir fait le constat que son meneur de jeu prenait du poids, voire devenait en surpoids. Le coach de Saïda veut qu'il soit prêt sur tous les plans avant le début de la phase retour. L'attaque, ce casse-tête Depuis sa venue à la barre technique du MCS, Mechiche s'est attelé à construire un groupe soudé et homogène sur tous les plans et les résultats n'ont pas tardé à suivre. A son arrivée, l'équipe, qui ne totalisait que cinq points, a renoué avec la victoire. Plus, elle a fait un sans-faute à domicile avec quatre matches gagnés d'affilée et a ramené deux précieux nuls de deux déplacements difficiles. Autant dire un redressement salvateur qui a tôt fait de donner des ailes aux joueurs. Le compartiment défensif est devenu solide après quelques réglages, sans parler de la venue de Ghenaïa au mercato qui pourra combler les déficits constatés sur le couloir gauche. Le compartiment du milieu est en nette progression malgré le passage à vide de Ould Téguédi et ce renfort qui s'appelle Moumen ne pourra que donner le plus recherché dans l'entrejeu. L'attaque seule fait office de casse-tête chinois pour l'entraîneur. Son compartiment offensif, qui est le maillon faible de l'équipe depuis le début de la saison, reste orphelin d'un avant-centre de métier à voir la multitude d'occasions ratées par les attaquants actuels. Le coach continue d'essayer ses variantes à l'entraînement. Les joueurs passent à la caisse En voulant certainement motiver les joueurs avant le début de la deuxième partie du championnat, le président du MCS a procédé récemment à leur régularisation de la situation financière. Ainsi, tout le monde a pris la deuxième tranche de sa prime de signature à côté des primes de matches qui restaient. A présent, la balle est dans le camp des camarades de Harkas qui doivent honorer leur part d'engagement sur le terrain. Belhadj, retenez ce nom Il a fait toutes ses classes au MCS avant de faire un bref passage du côté du WAM. A chaque fois qu'il entre sur un terrain, il fait sensation aussi bien auprès de ses entraîneurs que des présents. Lui, c'est Djamel Belhadj, 23 ans et milieu offensif de son état. Le coach Mechiche nous a déclaré en aparté qu'il aurait certainement besoin de ses services lors de la phase retour. Pétri de qualités, ce joueur est parmi les meilleurs meneurs de jeu de sa génération. Sa bonne vision du jeu, ses retraits millimétrés, son mouvement cadencé peuvent en effet servir l'attaque du MCS qui a tant manqué de soutien durant la phase aller avec un Ould Téguédi pour le moins méconnaissable. Dans un récent entretien, Belhadj nous a déclaré qu'il attendait un geste de l'entraîneur pour lui montrer qu'il a les capacités pour mériter sa confiance. A. B.