L'interview que nous a accordée, hier, Amr Khaled nous appris des détails édifiants sur le footballeur qu'il a été et sa passion pour le ballon rond. L'interview que nous a accordée, hier, Amr Khaled nous appris des détails édifiants sur le footballeur qu'il a été et sa passion pour le ballon rond. Le savant a même joué en cadet et junior au Ahly, a-t-on appris entre autres, et il aurait même pu faire une carrière professionnelle comme celle d'Abou Trika. Heureusement qu'il n'a pas tenté sa chance dans un club algérien ! Car Amr Khaled aurait facilement gagné sa place en D1, vu la qualité du jeu. Mais en revanche, il n'aurait pas pu progresser dans le domaine qui l'a révélé au monde. Ceci, pour la simple raison qu'il n'aurait pas pu aller loin dans ses études dans un tel climat. Vous imaginez ce qu'il aurait appris en jouant chez nous ? Allez, prenons le risque de le mettre dans les meilleurs clubs algériens pour voir ce qu'il aurait appris. A l'ESS d'abord, il aurait côtoyé Hemani et Aksas, qui lui auraient conseillé d'acheter un bon bélier pour participer à la Degga. Choqué, l'Egyptien aurait alors demandé à partir à la JSK où Chaouchi lui aurait aussi appris la Degga, mais sans mouton cette fois. Il serait parti ensuite au MCA où le Festival de la Degga est permanent. Il quitterait alors le Mouloudia pour l'USMA où on lui aurait appris les combats de... coqs chez Allik. Il serait dégoûté et partirait ensuite à l'USMAn pour gagner plus d'argent. Et c'est la qu'il apprendra que les supporteurs sont appelés fièrement les... «Hooligans» ! Lui qui parle anglais aurait très bien saisi la culture locale qui le ferait fuir aussitôt vers l'Ouest. Au MCO, il ne jouerait que des derbies même contre un club de Constantine. Les matches n'iront que rarement à leur terme et c'est ce qui le pousserait à résilier son contrat à perte. Dégoûté, Amr Khaled ferait un rêve dans lequel une voix lui conseillerait d'aller se réfugier dans le Sud algérien pour méditer et apprendre les vraies valeurs de l'Islam, pour ne pas échapper à son destin. Je ne sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me dit que ses pas, en Algérie, le mèneraient tout droit à... Berriane ! Aïe, aïe, aïe... Suzanne Amokrane [email protected]