La suspension de deux ans à l'encontre de Mezaïr vient de tomber comme un couperet sur le joueur et ses proches à tel point qu'on se demande ce qu'il a fait de si grave. La suspension de deux ans à l'encontre de Mezaïr vient de tomber comme un couperet sur le joueur et ses proches à tel point qu'on se demande ce qu'il a fait de si grave pour qu'il soit suspendu aussi cruellement par la commission de discipline de la LNF. L'on se demande même si cette suspension relevait des prérogatives de ladite commission sachant que cette dernière est censée traiter le comportement des joueurs sur le rectangle vert durant la compétition qu'elle gère. Or, Mezaïr, qui n'a non seulement pris part à aucune compétition depuis déjà deux mois, n'a même pas cité le mot Ligue ou Fédération lors de l'interview accordée à notre journal. Du coup, il est bizarre de constater que l'affaire, si ç'en est une d'ailleurs, soit programmée à l'ordre du jour lors des séances de travail de la Ligue nationale qui semble pourtant avoir à gérer des préoccupations beaucoup plus importantes que de se braquer sur une interview accordée par un ancien international qui a évoqué une histoire qui s'est produite il y a six ans. L'autre grief retenu contre la CD de la LNF a été le fait d'avoir jugé Mezaïr alors que personne n'a pris la peine de l'aviser qu'il devait paraître devant le conseil de discipline afin de lui donner au moins la possibilité de se défendre et de se justifier suite à ses déclarations et prendre ensuite les sanctions adéquates. De toutes les façons, la suspension de deux ans semble exagérée et programmée car, tout d'abord, les déclarations de Mezaïr ne sont guère uniques dans leur genre, secundo la durée de la suspension avait circulé à Oran bien avant qu'elle soit prononcée par la LNF. Elimam risque de le zapper Le comble pour le portier tlemcenien c'est que personne au MCO ne souhaite évoquer ce sujet avec le président Elimam pour essayer de trouver un accord pour au moins introduire un recours au niveau de la LNF et revoir à la baisse la sanction du joueur puisque le courant ne passe pratiquement pas entre le premier responsable du club et le portier en question. Elimam avait déclaré hier que la suspension de Mezaïr ne le regardait ni de près ni de loin : «C'est lui qui s'est fait suspendre tout seul. Personne ne l'a forcé à critiquer à tort et à travers les gens. Sinon, comment voulez-vous que je me penche sur un joueur qui nous a trahis et abandonnés ?». Toujours est-il que certains intermédiaires attendent que le président du Mouloudia soit plus calme pour l'inciter à introduire ce recours au niveau de la LNF et tenter de réduire cette sanction à six mois et permettre au joueur de reprendre ses activités la saison prochaine même s'il songe à quitter les Rouge et Blanc en fin de saison. Une banderole pour le soutenir A l'inverse du président, les supporters du Mouloudia comptent soutenir Hichem Mezaïr dont la notoriété est toujours grande parmi les fans Hamraoua. Ces derniers ont déjà montré leur soutien au portier tlemcenien par une banderole lors du match contre le CAB sur laquelle on lisait : «Les Hamraoua solidaires avec Mezaïr ». Ils comptent ramener avec eux cette banderole à El Harrach lors du prochain déplacement. --------------------------------------------------- La discipline, premier pari gagné de Belatoui ! Au bout de trois séances seulement, le coach oranais a réussi à instaurer la discipline qu'il souhaitait. En effet, il en a terminé avec les retards et les absences. Il a imposé le jogging à l'équipe. Il a aussi fixé le début de la séance à 10h exactement. Ainsi voilà trois points que Belatoui a su imposer dans un laps de temps relativement court, lui qui n'a pas du tout envie de refaire les erreurs de la saison passée. Daoud sera payé avant la reprise du championnat Ayant eu juste la promesse d'être régularisé par ses dirigeants Daoud Bouabdellah devra être payé avant la reprise du championnat, soit avant de prendre part au déplacement d'El Harrach. En effet, le joueur qui a fait preuve de bonne foi en acceptant de revenir à de meilleurs sentiments, attend désormais la concrétisation des promesses de ses responsables notamment le revenant aux affaires du club, Seddik Abdennour, qui s'est engagé à accélérer le processus afin de permettre au joueur de toucher son argent et préparer le déplacement d'El Harrach dans les meilleurs conditions psychologiques. Il faut dire que le retour de Daoud a été fort apprécié par l'ensemble du groupe qui sait que son apport sera considérable malgré cette longue absence qui risque d'influer sur son rendement. En tout cas, Daoud Bouabdellah, qui s'entraînait régulièrement avec le groupe de Zidoria annonce être au top de sa forme physique mais reconnaît aussi que la compétition lui a manqué durant ces derniers trois mois. Il a fait l'impasse sur Maâtallah L'ancien coach du Mouloudia d'Oran n'a pas eu la chance d'avoir Daoud Bouabdellah dans ses rangs. La raison est simple, le joueur a boudé l'équipe juste avant le départ de Mansour Hadj après le match perdu contre le MC Alger. Venu juste après ce match, Abdelkader Maâtallah, a dû constater l'absence de son joueur en signe de contestation contre son non paiement. Curieusement, le joueur en question a trouvé un terrain d'entente avec ses responsables au lendemain du départ de cet entraîneur. Si tous les joueurs ont connu trois entraîneurs cette saison, Daoud a travaillé avec deux. N'empêche que cela demeure une pure coïncidence.