Joint par nos soins, le président du Chabab de Belouizdad est revenu sur l'enfer qu'a vécu son équipe à Béchar notamment suite aux multiples tentatives d'intimidation et autres menaces dont les joueurs ont fait l'objet, avant, pendant et après le match. «Je suis vraiment choqué que des choses comme celles que nous avons vécues à Saoura continuent d'exister dans nos stades en 2017. On a été victimes de plusieurs tirs de projectiles. De plus, ce qui s'est passé pendant la mi-temps est inadmissible avec toutes ces insultes dirigées à l'encontre des joueurs et des responsables.» A-t-il déclaré. «Ce qui s'est passé avec Badou Zaki touche à l'image de notre football» Le premier homme à la tête du Chabab de Belouizdad a aussi évoqué l'incident survenu en fin de rencontre entre le président le la JSS, Zerouati, et le technicien belouizdadi, Badou Zaki. «Sincèrement, ce qui m'inquiète le plus, c'est le comportement du président de la JS Saoura lors de la conférence de presse d'après-match. Il a essayé d'intimider notre entraîneur en proférant des accusations graves devant la présence des journalistes. C'est vraiment honteux. Et puis, cela touche à l'image de notre football.» A-t-il estimé. «On nous a privés de deux pénaltys» Enfin, Hadj Mohamed Bouhafs est revenu sur la prestation de ses joueurs et ce résultat nul décroché dans des circonstances très difficiles, notamment en ce qui concerne l'arbitrage qui a énormément pénalisé le Chabab. «Je suis satisfait du résultat de la rencontre mais je pense qu'on est passés tout près d'une victoire à Saoura. Le score aurait pu être tout autre si l'arbitre de la rencontre n'avait pas omis de siffler deux pénaltys flagrants. C'est frustrant et rageant à la fois mais bon on continuera de travailler pour atteindre nos objectifs.» A-t-il conclu.