C'est clair, net et précis, la direction de Naples ne fera pas de cadeau à son international algérien Faouzi Ghoulam, qui refuse la proposition de ses dirigeants de renouveler son contrat. L'ancien joueur de Saint-Etienne est courtisé par des clubs européens nantis financièrement, donc capables de racheter son contrat qui prendra fin en juin 2018. Devenu un second choix, depuis l'échec des négociations de prolongation avec ses dirigeants, la presse italienne est unanime : «Ghoulam paie pour sa position inflexible concernant son avenir». Autrement dit, le coach Maurizio Sarri, qui faisait jouer Ghoulam, même blessé, ne compte pas sur lui en raison des directives de sa direction. On veut lui faire payer son refus de prolonger, affirment certains sites italiens. Interpellé, Sarri refuse de s'étaler sur son cas Laissé sur le banc de touche pour la deuxième fois de suite en championnat contre Udinese, Faouzi Ghoulam est devenu un cas réel que les spécialistes du ballon rond en Italie ont essayé de comprendre. Certains confrères n'ont pas trop compris cette mise à l'écart de l'international algérien, alors qu'il était l'un des meilleurs joueurs du club, cette saison. Interrogé en fin de rencontre, son entraineur Maurizio Sarri est allé dans le même sens que ses dirigeants. A la question, pourquoi il ne comptait plus sur Ghoulam ? Sarri dira très brièvement : «Ghoulam ? Strinic est très bon, voilà pourquoi Ghoulam ne joue pas !» Une réponse qui n'a convaincu personne puisque ce même Strinic cirait le banc pendant que Ghoulam jouait tous les matchs de Naples, cette année. Son départ est quasi consommé Pour les connaisseurs en Italie, Faouzi Ghoulam ne pouvait plus continuer à jouer à Naples alors que les contacts provenant de grands clubs affluent en ce moment. Il est vrai que Ghoulam avait donné la priorité à son club, mais devant l'offre jugée bien inférieure à la valeur marchande de l'international algérien, ses conseillers ont refusé la proposition du président De Laurentiis. Ce dernier a compris que Ghoulam n'allait pas prolonger pour des miettes, il a essayé alors d'exercer une pression sur son poulain en déclarant dans la presse qu'il ne comptait pas prolonger un joueur vieillissant. Chose qui semble insensée et qui a fait réagir certains spécialistes italiens, unanimes à rappeler à De Laurentiis que «l'ancien joueur de l'ASSE n'a que 26 ans, et son vécu en sélection ou en Serie A plaident amplement pour lui. Ghoulam âgé ? Que dire de Strinic alors ! Pour ceux qui suivent le football international depuis des années, ils comprennent assez vite que lorsqu'un joueur arrive en fin de contrat ou refuse de prolonger, il se lance implicitement dans un combat difficile à gagner contre ses dirigeants, surtout s'il est algérien. C'est ce qu'a vécu Brahimi l'été passé avec Porto, ou Sofiane Feghouli avec Valence, l'année dernière. Une vérité qu'on ne peut plus cacher. En tout cas, l'alibi avancé par De Laurentiis, qui avait déclaré que Ghoulam ne sera pas prolongé en raison de son âge, n'a convaincu personne sinon que dire alors d'Ivan Strinic qui bouclera bientôt ses 30 ans. Sans commentaires !