Le défenseur du Paris Saint-Germain est revenu sur la mauvaise passe du club. Le défenseur du Paris Saint-Germain est revenu sur la mauvaise passe du club. Il voit dans cette finale de Coupe de France un moyen de remercier les supporteurs. Il évoque également l'équipe de France et ne pense pas pouvoir jouer la prochaine Coupe du monde. Interview exclusive. Mamadou Sakho se fait plutôt rare dans les médias, mais il a accepté de se confier à la rédaction de Chronofoot. Comment abordez-vous le match de ce week-end face à Rennes ? On aborde ce match avec confiance. On va essayer de confirmer le résultat de Saint-Etienne (0-0, ndlr). Aujourd'hui, on ne veut pas lâcher le championnat, même s'il y a la Coupe de France. Sinon ça ne sert à rien de jouer au foot. Personnellement, je n'ai pas joué dimanche, donc j'aborde le match avec moins de fatigue. La répétition des matches commençait à se faire sentir. La finale de la Coupe de France sera l'occasion de faire enfin la fête avec vos supporteurs... La Coupe de France n'était pas forcément notre objectif en début de saison, même si on y joue toujours bien. Aujourd'hui, c'est forcément l'objectif principal. Il y aura plus de supporteurs parisiens que monégasques. Ce sera notre douzième homme. Cette Coupe de France, on doit la gagner pour nos supporteurs. Comment gérez-vous le fait de jouer sans vos supporteurs à l'extérieur ? C'est difficile de ne pas les avoir derrière nous. En tant que joueur, on aime bien être encouragés. Mais on essaye de se défoncer parce qu'il nous regarde à la télé et qu'on veut les remercier de nous supporter. Le PSG va mieux aujourd'hui (6 matches sans défaite). Comment le groupe s'est remis de la mauvaise passe du début d'année ? Les mauvais résultats ont été difficiles à vivre. Mais le groupe a su rester soudé. On a fait des réunions entre nous, on s'est dit les choses en face. C'est ce qui nous a permis de nous mobiliser pour la fin de saison. Justement, vous avez surpris lors de la victoire contre Bordeaux (3-1)… On voulait frapper un grand coup. Avec leur mauvaise passe, on savait qu'ils étaient prenables. Tout le monde nous voyait perdre. On a montré qu'on était encore là. Mais je ne les ai pas trouvés si fébriles que ça. Vous êtes régulièrement convoqué en Espoirs. L'équipe de France est pour vous un objectif ? Après la saison que je viens de faire, je n'y pense pas spécialement. En Espoirs, je joue régulièrement. Ça se passe bien avec le coach (Erik Monbaerts, ndlr). Notre objectif, c'est de se qualifier pour l'Euro 2011, puis pour les Jeux olympiques. La Coupe du monde, c'est trop loin de moi. Quels sont les joueurs qui devraient être en charnière centrale de l'équipe de France pendant le Mondial ? (Il hésite) Je n'ai pas de préférence. Moi mon modèle, c'était Lilian Thuram. Maintenant, Mexes, Squillaci, Escudé... Ils ont tous le niveau pour y jouer. C'est le coach qui fera ses choix. Quel attaquant vous a donné du fil à retordre cette saison ? Celui qui m'a surpris, c'est Kévin Gameiro (attaquant à Lorient, ndlr). Il est vif ! Il bouge partout, c'est difficile de le suivre avec son petit gabarit (1 m 68, ndlr). Cette année, j'ai eu du mal contre lui. In Chronfoot