Nous avons contacté Zidani, dans le but de faire le point avec le président du Mouloudia de Batna. Nous avons contacté Zidani, dans le but de faire le point avec le président du Mouloudia de Batna. On se devait de revenir un peu en arrière pour tenter de trouver une explication à cette fin de saison qui va mener le club en Division 2. On a aussi parlé du staff technique. A ce sujet le président a laissé entendre qu'il va nommer incessamment un coach. «Le comité directeur du MSPB n'a pas l'intention de se réunir aujourd'hui ni cette semaine. Il est vrai que certains dirigeants se sont retirés ces derniers temps. Je les comprends car ils avaient subi une trop forte pression. En plus, il y a cette déception de la relégation en Division 2, qui a porté un sale coup au moral de mes collaborateurs. Pour toutes ses raisons, je comprends bien leur attitude. Mais, ils seront présents au moment opportun.» Au sujet du recrutement d'un nouveau coach, Zidani confirme et va même plus loin. «Nous allons nous atteler à recruter dans les plus brefs délais, un nouveau coach. Et si vous voulez savoir ce que je pense de la piste Mouassa, je dirai que cet entraîneur a réalisé du bon travail lors de son passage au MSPB, en 2009. On n'était pas d'accord sur tous les plans, mais il n'y a rien à comparer avec les entraîneurs qui ont suivi, et qui l'ont quitté dans l'après-midi pour opter pour le club que l'on rencontrait la veille en championnat.» Le président Zidani, sans le citer, parle bien entendu de Henkouche. Ce qui nous a poussés à demander si le coach avait remboursé l'argent qu'il avait pris. «Oui Henkouche nous a remboursés.» «Tant pis pour Hadjidje, on a 20 jeunes de qualité» Le cas Hadjidje a fait couler beaucoup d'encre. Ce jeune a refusé de signer un contrat de cinq ans. «Hadjidje a refusé de signer, je dis tant pis pour lui. Il y a des jeunes de qualité qui ont signé des contrats de cinq ans. Il y a des dirigeants qui sont toujours en contact avec le joueur.» «Si c'était à refaire, je ne prendrais pas pour argent comptant les promesses des autorités» On a demandé au président du MSPB quelles étaient les erreurs qu'il ne commettrait pas, si c'était à refaire. «Je ne prendrais pas pour argent comptant les promesses des autorités. L'APC et l'APW nous ont laissé tombés au moment où nous avions tant besoin de leur subvention. C'est en partie à cause de ces subventions, qui n'arrivaient pas, que les joueurs ont perdu confiance. Les rapports se sont détériorés et l'équipe en a pâti. Je comprends quelque part les joueurs qui avaient perdu confiance parce que nous n'avons pas tenu nos engagements.» «Les 6 matchs à huis clos nous ont porté préjudice» Les amoureux du Boubiya ne peuvent pas oublier cette période de vache maigre qui a vu le club privé de la présence de son public. C'était face à l'USMAn. Un des juges de touche a été atteint par un projectile. L'arbitre du match a été suspendu parce qu'il n'avait pas arrêté la partie. Décision de la Ligue nationale. Pour le président du MSPB : «Parmi les causes de notre relégation : les six matchs à huis clos. L'absence du public nous a joué un mauvais tour. Les rencontres ne se jouent pas avec la même motivation.» «Nous sommes parmi les clubs les plus nantis en matière d'infrastructure» On ne pouvait quitter le président sur une note pessimiste. On lui a demandé une réaction sur le professionnalisme. «Nous sommes l'un des clubs les plus nantis sur le plan infrastructures. A chance égale, on peut prétendre devenir un club professionnel. Mais, quand je constate que l'APC d'El Eulma donne 4 milliards de centimes, au moment où l'APC de Batna ne donne que 4 millions de dinars, je dirai qu'il y a maldonne. Le CABBA a présenté à l'AG 24 milliards de centimes, le double de nos dépenses. Toutes les APC sont gérées avec l'argent de l'Etat», précise le président quand on tente de lui parler du «souk Dubai» d'El Eulma et des dividendes qu'il fait entrer à l'APC comme impôts.